Par Elsa Collobert
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Strasbourg Capitale mondiale du livre : les festivités officiellement lancées à l’université

« Relier notre monde » : c’est la programmation de l’université en écho à l’événement Strasbourg Capitale mondiale du livre. Un moment catalyseur des énergies universitaires, tout autant que fédérateur pour ses parties prenantes, a-t-il été rappelé lors de l’inauguration officielle, jeudi 26 septembre, au Studium.

Relier notre monde : un écho en forme d’anagramme pour l’Université de Strasbourg, qui prolonge tout autant qu’il dialogue avec le fil rouge de Strasbourg Capitale mondiale du livre, Lire notre monde. Une référence tout à la fois à la matérialité du livre, mais aussi aux liens qu'il crée entre les êtres humains.

Le livre, outil de recherche et de passation du savoir

Il était naturel pour l’Université de Strasbourg, ville berceau du livre, avec Mayence, d’être associée dès ses prémisses à la candidature au label UNESCO, souligne Mathieu Schneider, vice-président Culture, science-société et actions solidaires*. Les démarches ont débuté il y a six ans, son obtention faisant de Strasbourg la première ville en France à porter le titre de Capitale mondiale du livre, après Madrid, Bangkok, Conakry..., et avant Rio de Janeiro, en 2025. Une démarche lancée à l’instigation du directeur de la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), Alain Colas, a rappelé Mathieu Schneider. Avant lui, Michel de Mathelin, premier vice-président représentant le président Michel Deneken, a rappelé l’implication majeure de l’université, où le livre est à la fois outil de recherche et de passation du savoir.

Relier les lecteurs et les collections documentaires

Martine Gemmerlé, en tant que directrice du Service des bibliothèques, a rappelé le rôle pivot de son service pour catalyser les énergies, aux côtés du Service universitaire de l’action culturelle (Suac) : Relier les lecteurs à nos collections, à travers des expositions, des présentations de nos fonds patrimoniaux remarquables, fait partie de notre ADN. Cela a déjà commencé avec l’exposition « La revanche des bibliothécaires », de Tom Gauld, présente en différents lieux de l’université jusqu’au 31 octobre. En plus de ces deux services têtes de ponts, de très nombreuses entités de l’université – services, composantes, laboratoires – ont proposé des événements dans le cadre de la programmation universitaire, s’est félicité Mathieu Schneider : Une cinquantaine en tout.

Une cinquantaine de propositions émanant de toutes les composantes et services de l’université

Au sein du programme, décliné en plusieurs chapitres, et imprimé par la Direction des moyens généraux (DMG, ex-Dali), un temps fort annoncé : l’Académie des écrivaines et écrivains. Les enseignants en littérature Victoire Feuillebois et Pascal Maillard, ses coordinateurs, ont présenté la transformation ponctuelle de la résidence "Écrire l’Europe". À commencer par ses protagonistes, réunis depuis les quatre coins du monde : Huit écrivaines et écrivains, tous concernés d’une manière ou d’une autre par la thématique brûlante des droits humains et ses remises en cause. L’écrivaine turque Pinar Selek y figure, ainsi que la poétesse ukrainienne Luba Yakimtchouk ou encore l’écrivain touareg Hawak. Rendez-vous à partir du 21 novembre, pour dix jours d’une résidence qui s’annonce engagée.

* L'événement bénéficie d'un soutien financier de l'Initiative d'excellence (Idex), dans le cadre de France 2030

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