Par Elsa Collobert
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« Un stage de langue pour me remettre en selle »

Ingénieure de formation du Pôle Lansad (langue pour spécialistes d’autres disciplines) à la Faculté des langues, Élise Bottazzi a réalisé un stage d’immersion en anglais d’une semaine, à Galway (Irlande), en mars 2024, grâce au programme Erasmus+. Elle témoigne, à l’occasion du Printemps de l’international, organisé par la Direction des relations internationales (DRI), qui débute ce mardi 18 mars (lire encadré).

Un très bon niveau d’espagnol conversationnel acquis en deux ans à sillonner l’Amérique du Sud ; un italien scolaire du lycée ; des notions d’arabe à l’occasion d’une découverte en master… Ingénieure de formation à la Faculté des langues, diplômée en sociologie mais pas en langues , précise-t-elle, Élise Bottazzi dispose néanmoins dans ses bagages d’un large éventail de compétences linguistiques. En anglais, je ne me sentais pas forcément très à l’aise faute de l’utiliser régulièrement. Mais j’en avais besoin en contexte professionnel, notamment parce qu’il y a plein de littérature dans mon domaine à lire dans cette langue .

En novembre 2023, elle assiste à une réunion de la DRI consacrée aux mobilités professionnelles. Je suis venue dans l’idée de me renseigner pour les enseignants avec lesquels je travaille.  Finalement, j’ai réalisé que je pouvais moi aussi partir à l’étranger !  Le temps de monter son dossier, six mois plus tard, elle s’envole pour Galway, en Irlande, pour un stage d’anglais réalisé grâce au programme Erasmus+.

Pédagogie participative

Dans l’école de langue privée qui l’accueille, elle se retrouve pour cinq jours au milieu d’un groupe diversifié d’une dizaine de personnes, réunies autour de la thématique “English for the Educational Workplace” : Français, Allemands, Italiens, peu d’enseignants, surtout des administratifs. Réunis par niveau, les participants se retrouvent en ateliers le matin, et mélangés à d’autres groupes l’après-midi. Une pédagogie active favorisant les échanges, souligne Élise, qui se sent mise en confiance  grâce au test de langue réalisé avant le départ, et par l’approche de l’enseignante : On la sentait proactive pour inclure tout le monde, même les personnes les plus réservées et insécurisées dans leur niveau de langue.

Ça a aussi été intéressant d’observer les compétences d’enseignement, avec mon regard d’ingénieure pédagogique, explique Élise, qui a repris des études de master en didactique des langues pour devenir enseignante en Français langue étrangère (FLE) en 2019, après une période sabbatique. Juste après avoir été diplômée, elle est embauchée par le Pôle Lansad en tant qu’ingénieure pédagogique, en 2021. « Depuis, je collabore avec les enseignants pour voir avec eux comment adapter leurs pratiques, notamment sur le volet internationalisation de leurs cours. »

Prolonger le séjour

Dans le bilan très positif qu’elle dresse de l’expérience, Élise souligne qu’il faut piocher ce qui est pertinent pour sa propre pratique : pour ma part, la partie sur la rédaction de mails en anglais m’a un peu moins intéressée. Mais globalement, c’est un bon moyen de se remettre en selle et de se ré-assurer, dans une langue qu’on ne pratique pas forcément au quotidien.

Un regret ? Ne pas avoir profité du stage pour prolonger le séjour et faire du tourisme : le versement de la bourse Erasmus+ permet une auto-organisation très flexible !  Heureusement, la semaine de formation a été précédée par une petite demi-journée en bus sur des sites emblématiques de la région, comme les falaises de Mohair.

Élise, qui vise maintenant vers une semaine de formation en espagnol niveau avancé à Valladolid, adresse aussi un conseil à qui aimerait se lancer dans l’aventure : Renseignez-vous bien sur les modalités de financement ; les frais d’inscription au stage, payants, ne sont pas couverts par la bourse, mais ils peuvent être pris en charge tout ou partie par le Service de la formation continue. Elle se félicite aussi d’un effet boule de neige au Pôle Lansad : Deux de mes collègues enseignants en langue vont bientôt partir pour la même formation en espagnol !

Rendez-vous au Printemps de l’international, du 17 mars au 11 avril

Du 17 mars au 11 avril : Osez la mobilité, osez l'international ! La Direction des relations internationales (DRI) de l'Université vous invite à vivre un mois totalement dédié à l'international !

Au programme :

  • Moments d'échange interculturel pour partager et apprendre ensemble
  • Ateliers interactifs pour développer vos compétences internationales
  • Quiz ludiques et captivants pour tester vos connaissances culturelles
  • Sessions de réseautage pour élargir vos horizons professionnels
    … et bien plus encore !

L'occasion idéale pour découvrir des opportunités uniques et donner une nouvelle dimension à votre parcours académique et professionnel à l'international. Ne laissez pas passer cette chance de vous ouvrir au monde !

Une série sur les mobilités internationales pour les personnels

Savoir(s) le quotidien consacre une série d’articles, à travers témoignages et retours d’expérience, aux possibilités qui s’offrent aux personnels universitaires d’enrichir leur pratique professionnelle au contact de collègues internationaux.

Staff week, job shadowing, cours de langue ; en présentiel, distanciel ou hybride… Les opportunités sont nombreuses, et s’offrent aussi bien aux personnels enseignants qu’aux Biatss.

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