Savoir(s)

« Au-delà du bénéfice du partage d'expérience, nous avons eu le sentiment que notre staff week a offert à de nombreux collègues l'opportunité d'un point d'étape réflexif bienvenu sur son propre travail », se réjouit Adeline Rege, responsable du Pôle appui à la diffusion de la recherche, organisatrice de la manifestation. « Organiser une staff week est un moyen parfait pour présenter nos avancées, tout en recueillant des regards extérieurs. Et aussi, bien sûr, découvrir ce qui se fait en dehors de France », complète sa collègue Priscilla Gabel, qui a mis sur pied le programme et l'organisation pratique. Même si elle ne nie pas l'implication et le temps nécessaires à la préparation d'une telle manifestation.

Le Service des bibliothèques participe à l’élaboration d’Adele Helpdesk, le guichet unique pour les questions liées à la gestion des données de recherche au sein de l’université. Point de départ de l'organisation de la staff week : avec le développement d’une équipe de data librarians au sein du Service des bibliothèques et la participation au réseau national des ateliers de la donnée, les bibliothécaires ont souhaité élargir leurs horizons et échanger avec d’autres collègues issus d’universités européennes sur la gestion des données de recherche.

Cinq jours en présentiel, deux en distanciel

Intitulée « Overview of research data in France », la staff week a consisté en une semaine d’interventions et de discussions, pendant cinq jours en présentiel, à Strasbourg (du 9 au 13 octobre 2023), complétée par deux jours en distanciel, ce mois de novembre. Il s’agit d’un format prédéfini par le programme Erasmus (« blended intensive programme ») qui couvre certains frais d’organisation (hébergement des intervenants, déplacements, restauration : pour plus d’informations pratiques, voir encadré).

Dès le départ, l’anglais s'est imposé comme langue de travail, non seulement de tous les travaux, mais aussi de tous les échanges, y compris informels. Ce n’est pas évident du tout, nous ne sommes pas forcément tous bilingues, mais c’était une condition sine qua non pour que tous les participants se sentent à l’aise, tient à préciser Priscilla Gabel.

Lituanie, Hongrie, Grèce, République Tchèque...

Dix-sept personnes ont participé à la staff week, en s’inscrivant via le site proposé par l’Union européenne (la plateforme iMotion) et en bénéficiant de bourses Erasmus +. Ceci permet à tout personnel volontaire de partir, sans dépendre des budgets de son établissement d’appartenance. Nous avons été surpris par le nombre de demandes d’inscription reçues - une quarantaine, complète Noémi Cobolet, chargée de mission Science ouverte, elle aussi impliquée dans l'organisation de l'événement. Beaucoup de personnels en Europe s’intéressent à la problématique des données de recherche et souhaitent savoir ce que nous réalisons en la matière. Les participants sont venus de Lituanie, Hongrie, Grèce, République Tchèque, Espagne, Italie et Allemagne. Notre grande fierté est d’avoir réussi à attirer des profils variés, aussi bien des enseignants-chercheurs que des personnels administratifs, autant des bibliothécaires que des ingénieurs en informatique – qui ont justement pour défi d’apprendre à travailler ensemble sur la thématique.

La staff week a offert aux participants étrangers un tour d’horizon des services aux chercheurs développés à l’Université de Strasbourg et chez ses partenaires, mais aussi dans d’autres universités et organismes de recherche français : universités de Lille, Grenoble Rhône-Alpes et Lorraine sont aussi intervenus, ainsi que le projet national Recherche Data Gouv (à l’origine des ateliers de la donnée), et Institut de l'information scientifique et technique - Information et services numériques pour la recherche (Inist CNRS).