Par Elsa Collobert
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Grégory Goerig : « Une mobilité Erasmus+ pour monter en compétences »

Un stage intensif d’anglais d’une semaine à Prague : Gregory Goerig a réalisé sa première expérience Erasmus+ en janvier dernier. Le responsable de scolarité pour les masters 1 Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef) à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé) le voit d’abord comme « une incroyable opportunité d’enrichir son CV ». Une manière, aussi, de joindre l’utile à l’agréable.

J’ai étudié l’ethnologie ici, à l’Université de Strasbourg, dont je suis diplômé d’une licence. Durant ces trois années d'études, je n’ai jamais eu l’occasion de réaliser une mobilité Erasmus. Voilà le préjudice réparé, puisque Grégory Goerig a eu l’opportunité de réaliser une mobilité professionnelle, il y a un an.

Il en entend parler par le bouche-à-oreille : mon voisin de bureau s'apprêtait à réaliser une mobilité dans le cadre d’Erasmus+. Ça a titillé ma curiosité . Depuis, tous deux ont fait des émules : J’ai entendu qu’une autre collègue, à qui j’avais fait la promotion du dispositif, allait bientôt partir. Je ne sais pas si c’est mon témoignage qui l’a décidée, mais en tous cas je n’ai dit que du bien de cette expérience ! 

En fait, j’avais une idée erronée de ce qu’était la mobilité professionnelle. J’avais l’image d’un semestre entier dans un service similaire, avec beaucoup de travail en amont pour se perfectionner en langue… Ça me semblait inaccessible.  Un rapide tour d’horizon du site imotion et de ses offres de staff weeks lui prouve rapidement le contraire.

Alignement des planètes

Je suis tombé sur une annonce de staff week de perfectionnement en anglais, à partir d’un niveau B1 minimum. Je connaissais déjà la ville de Prague où ça se déroulait, cela me plaisait d’y retourner.  Un bon alignement des planètes : Une fois passée la réunion d’information, en novembre, puis l’identification de l’annonce, j’ai fait part de mon souhait de formation à ma responsable, qui a accepté. Il faut dire que le moment était propice : La charge de travail le permettait. Mes collègues ont été prêts à prendre le relais pour assurer les missions essentielles. J’ai bien préparé mon retour et anticipé la charge de travail supplémentaireLe mois de janvier est aussi idéal pour partir : Il y a moins de tourisme, donc pas de problème pour se loger… même s’il fait très froid ! 

« Le jeu en vaut largement la chandelle ! »

La semaine de formation en elle-même doit vraiment être envisagée comme une course de fond : ménager ses efforts, au risque d’avoir beaucoup de courbatures à la fin !  sourit Grégory Goerig. Le programme était composé de cours de langue le matin, et de visites guidées (en anglais ! ) l’après-midi. Une manière de joindre l’utile à l’agréable. Mais finalement, assez intense ! J’étais bien content, à certains moments, de pouvoir faire une pause en discutant avec des homologues français, de Toulouse ! Les échanges ont aussi été nombreux avec les collègues originaires de Finlande, Allemagne, Grèce, Espagne… Avec ces derniers, on s’est découvert beaucoup de points communs. Nos étudiants sont les mêmes !   Grégory Goerig s’amuse aussi des différences culturelles qui se sont rapidement fait jour dans le groupe, notamment autour de l’acceptation ou non des contacts tactiles, entre Espagnols et Finlandais. On vit finalement un semestre Erasmus+ en accéléré ! 

Quid des démarches ? Au vu du bénéfice apporté, je trouve que le jeu en vaut largement la chandelle : les démarches sont plutôt simples, le service des relations internationales très réactif et disponible, et la bourse a couvert tous mes frais.  Grégory Goerig aimerait retenter l’expérience, pour se former maintenant à l’espagnol. Pour le moment, les offres ne correspondent pas, soit la date, soit le lieu ne vont pas – comme on ne dispose que d’une semaine, il faut que ce soit facilement accessible, pour ne pas perdre tout son temps dans le transport. Il continue à garder un œil sur les annonces… en attendant que les astres s’alignent de nouveau !

Une série sur les mobilités internationales pour les personnels

Savoir(s) le quotidien consacre une série d’articles, à travers témoignages et retours d’expérience, aux possibilités qui s’offrent aux personnels universitaires d’enrichir leur pratique professionnelle au contact de collègues internationaux.

Staff week, job shadowing, cours de langue ; en présentiel, distanciel ou hybride… Les opportunités sont nombreuses, et s’offrent aussi bien aux personnels enseignants qu’aux Biatss.

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