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Calendriers, convocations, ordres du jour, procès-verbaux de séances, présentations sous forme de diaporamas... Philippe Ruhlmann jongle au quotidien avec ces outils, nécessaires au bon déroulement des instances dont il a la charge. L'intitulé de son poste, « chargé d'appui » à ces instances, résume bien son rôle de facilitateur de l'ombre.

C'est un peu par hasard, à la faveur d'une envie de réinstallation en Alsace, après un master de lettres à la Sorbonne et un confinement passés à Paris, qu'il est embauché à l'Université de Strasbourg. Son poste, qu'il occupe depuis mars 2021, est basé au sein de l'équipe de huit personnes du département Administration de la recherche et accompagnement des chercheurs, à la Direction de la recherche et de la valorisation (Direv).

Se sentir utile

Pour sa première expérience professionnelle à 100 %, Philippe Ruhlmann a pour mission principale la bonne marche de la Commission de la recherche (CR). Ce qui nécessite d'accomplir un certain nombre de tâches administratives : convoquer les membres, éditer le diaporama présenté en séance, préparer les votes et les délibérations...

Je ne le fais pas seul dans mon coin. Cela nécessite d'être en contact étroit avec un certain nombre d'acteurs, les vice-présidents et en particulier le VP Recherche, formation doctorale et science ouverte, Rémi Barillon, à la fois pour la préparation en amont – établir l'ordre du jour à partir des comptes-rendus précédents – et a posteriori, avec l'établissement et la diffusion des procès-verbaux de séances.

Alors certes, la répétition régulière de ces échéances – neuf dans l'année, sans compter les CR restreintes – n'est pas dénuée d'un certain esprit de répétition. Cela ne n'empêche pas de me sentir utile dans mon travail, quand on sait les répercussions sur la recherche que ces votes, notamment la répartition des budgets, entraînent.

Trait d'union

La mission de Philippe Ruhlmann ne le cantonne pas non plus à rester derrière son ordinateur toute la journée. Ça fait partie des aspects agréables du poste : je suis en relation avec toute une galaxie de personnes à l'université, des ressources humaines aux finances en passant par les affaires juridiques. Je suis souvent au téléphone avec elles, et je suis régulièrement amené à aller à leur rencontre, pour faciliter nos interactions quotidiennes. Son rôle, Philippe Ruhlmann le définit finalement comme celui d'un trait d'union : Je fais du lien, pour faire fonctionner au mieux le monde de la recherche strasbourgeoise.

Parmi ses missions, Philippe Ruhlmann cite également la gestion de l'éméritat : C'est loin de se cantonner à établir des contrats et faire signer des documents. Le côté relationnel avec les professeurs émérites entre beaucoup en ligne de compte, quand on sait la valeur symbolique que ces fonctions honorifiques revêtent pour leurs titulaires, souligne Philippe Ruhlmann, qui revendique et apprécie la forte dimension humaine de son travail.

Ainsi, il cite une très bonne ambiance de service, une équipe où règne l'entraide.

Confiance et responsabilité

Sa mission s'accompagnant d'un certain nombre de responsabilités, Philippe Ruhlmann apprécie être bien épaulé par sa hiérarchie : Que ce soit mon supérieur direct, Florian Fritsch, la direction du service ou même le VP Recherche, tous sont en soutien pour que j'accomplisse au mieux mes missions. Parmi toutes les séances de commissions auxquelles il assiste, il apprécie particulièrement la réunion de la Commission d'éthique : Celle-ci est dédiée aux projets de recherche non-interventionnelle, j'y glane beaucoup d'informations utiles !

Au fur et à mesure qu'il gagne en confiance et responsabilité, de nouvelles missions s'ajoutent à sa fiche de poste : Je vais ainsi bientôt reprendre à 100 % la gestion des dossiers de Congés pour recherche ou conversion thématiques (CRCT). L'université, c'est un monde, il faut apprendre à maîtriser et connaître tous les rouages, concède Philippe Ruhlmann. Ça fait bientôt deux ans que je suis arrivé, mais clairement je ne pense pas encore avoir épuisé le sujet !