Savoir(s)

Pour attirer au-delà de nos frontières habituelles, une large campagne de communication commence à être déployée dans la ville, sur les colonnes Wilmotte, les panneaux d'affichage, les bus ou encore via les réseaux sociaux !

Quelle est la situation de l'université en tant qu'employeur ?

E. D. : Elle est duale. Avec plus de 6 000 personnels, l’université est le deuxième employeur de l’Eurométropole (après les Hôpitaux universitaires) et l'un des dix premiers en Alsace. Et cependant, nous souffrons d'un déficit de notoriété de ce point de vue.

L’Unistra est le 2^e employeur de l’Eurométropole

Cette situation n’est pas spécifique à l’Université de Strasbourg. En effet, l'ensemble des universités françaises rencontrent des difficultés d'attractivité, généralement pour des raisons de rémunération, face au secteur privé et, plus récemment, face à d'autres collectivités territoriales dont les régimes indemnitaires peuvent être plus intéressants que celui du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La convergence indemnitaire interministérielle devrait, à terme, limiter la concurrence au sein de la fonction publique.

Quels arguments peut faire valoir l'Université de Strasbourg en tant qu'employeur ?

Promouvoir notre "marque employeur"

E.  D. : Face aux difficultés énumérées, l'université a bien des arguments à faire valoir en matière de qualité de vie au travail : attention portée à l'intégration des salariés en situation de handicap, à la formation et à la progression de carrière, déploiement du télétravail, nombre de congés, prise en compte du Développement durable et de la responsabilité sociétale (DD&RS)... Autant d'éléments non négligeables dans le contexte actuel de mutations du travail, avec des personnels en recherche de davantage de sens. Tout cela sera mis en avant lors de la journée du 18 avril.

B. G. : Un espace « Bien vivre et s’épanouir à l’université » permettra, grâce à la présence du Service universitaire de l'action culturelle (Suac), du Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) et de la mission DD&RS, de faire découvrir les activités culturelles et artistiques, sans oublier les activités sportives. Au final, il s'agira de faire la promotion de notre « marque employeur ».

Comment jugerez-vous de la réussite de l'événement ?

B. G. : Au nombre de visiteurs, de CV déposés, éventuellement d'entretiens menés, car ce sera possible sur place, dans un espace dédié. Des étudiants, recrutés pour accueillir et guider les visiteurs tout au long de cette journée, recueilleront leur niveau de satisfaction à la sortie, à l’aide d’un questionnaire. Un tirage au sort permettra de gagner des entrées au Planétarium.

E. D. : Évidemment, la fréquentation le jour J va compter. Mais il faudra aussi considérer le plus long terme, avec la fréquentation de notre site web et les candidatures futures. Je renvoie d'ailleurs à la mise en ligne de ressources sur la page dédiée, emploi.unistra.fr.

En quoi cette journée s'inscrit-elle dans une stratégie Ressources humaines ?

E. D. : Il s'agit d'une action s’inscrivant parmi les différentes actions déployées dans le cadre du Schéma directeur des ressources humaines (SDRH), aux côtés par exemple de la Journée des personnels, organisée pour la première fois en 2023 – je profite de l’occasion pour rappeler la date de la deuxième édition, fixée au 4 juillet 2024 !
Le SDRH mettra en avant la politique déployée à l’Université de Strasbourg dans la perspective d’accroître son attractivité, de fidéliser ses personnels et de développer leur sentiment d'appartenance.  Il sera présenté lors d’une séance du Congrès de l’université, à la rentrée 2024.

• Journée des métiers, jeudi 18 avril, de 9 h 30 à 19 h, au Palais universitaire. Entrée libre.