Rencontre entre lycéens et acteurs publics : Michel Deneken invité au lycée les Pontonniers
Parcours professionnel, loi immigration, Parcoursup, revenu étudiant… Sans détours ni langue de bois, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg, a répondu aux questions d'une trentaine de lycéens des Pontonniers, lundi 29 janvier 2024. Une invitation qui était adressée au président de l'Université de Strasbourg dans le cadre de rencontres du club débat de l’établissement.
Depuis plus d'un an, des lycéens des Pontonniers, de la seconde à la terminale, organisent des conférences mensuelles au sein de leur établissement, en présence d'élus, d'acteurs du débat public et de chercheurs. Des rencontres complétées par des séances de débats hebdomadaires sur des sujets en lien avec l'actualité. L’objectif : reconnecter les lycéens à la politique, à l'action des différentes institutions publiques et à la politique, afin de lutter contre la montée de l'abstention et le désintérêt croissant des jeunes pour la politique.
La revanche du cancre
Ce lundi 29 janvier, le président de l’Université de Strasbourg été l’invité des lycéens, pour répondre en toute franchise : Il n’y a pas de questions taboues à l’Université de Strasbourg !
lance dès le début de la rencontre Michel Deneken aux lycéens venus l’écouter. Avec sincérité, il répond aux interrogations sur son évolution professionnelle, son rôle de prêtre, tout en défendant l’université face aux prépas et écoles privées. L’Université de Strasbourg, c’est 35 composantes avec aussi bien des facultés, des écoles et des instituts. Et depuis deux ans, nous proposons un Cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES), un mélange progressif du meilleur du secondaire et de l’université.
De son parcours, Michel Deneken rappelle avec humour sa place de cancre à l’école : Aujourd’hui, je suis président de l’alliance Udice : c’est un peu la revanche du cancre !
Ayez des rêves disruptifs !
Dans ce lycée public international, la loi immigration interroge les lycéens présents. Avec conviction, Michel Deneken répond : Les étudiants étrangers ne sont pas un danger. Nous sommes une des universités de France les plus internationales, avec plus de 12 000 étudiants internationaux (sur 57 000). La moitié des doctorants sont internationaux, nous ne pouvons pas tarir cette source
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Au sujet de la mise en place d'un revenu étudiant, qu'il défend : La période du Covid a mis en avant la précarité étudiante. Donner un revenu à chacun permettrait l'apprentissage de l'autonomie financière et de ne pas à avoir à choisir entre manger, se soigner ou étudier. Aujourd'hui, plus de 35 % des étudiants travaillent durant leurs études, parfois au détriment de celles-ci
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Après près de deux heures d’échanges, Michel Deneken invite les lycéens, attentifs, à rêver : Parcoursup n’est qu’une étape, il faut dédramatiser. 50 % des métiers que vous ferez demain n’existent pas aujourd’hui. On doit souvent vous demander quels sont vos projets ? Mais quels sont vos rêves ? Ayez des rêves disruptifs !
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