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Collectivités territoriales, mais aussi universités et chambres consulaires : ces forces vives de la région Grand Est sont réunies au sein du groupement Maison Grand Est Europe (MGEE), pour porter une voix commune auprès des institutions européennes (lire encadré).

Après l'Université de Reims Champagne-Ardenne, l'année dernière, ses membres étaient réunis à l'Université de Strasbourg (Unistra) pour l'assemblée générale annuelle.

Pilotage et précarité étudiante

L'occasion pour Michel Deneken, président de l'Unistra, de relayer auprès d'Anne Sander, députée européenne, présidente du groupement, ou encore de Pia Imbs, présidente de l'Eurométropole, certains des enjeux les plus récents auxquels sont confrontées les universités : Ce n'est plus un gros mot aujourd'hui pour nous de parler de stratégie et de pilotage, depuis l'autonomie acquise il y a dix ans. Face à la précarité étudiante qui s'accroit, nous ne pouvons que faire le constat d'un modèle de gestion par l'État, via les Crous, en bout de course. L'urgence est là, il nous faut inventer de nouveaux modèles, des propositions existent.

Autres enjeux de taille, qui se profilent pour les années à venir : L'infléchissement de la démographie étudiante, avec une potentielle fuite des cerveaux outre-Rhin qui se profile. Sans oublier la concurrence accrue des écoles privées. Face à cela, nous devons faire valoir la qualité de nos formations, exigeantes, professionnalisantes, sélectives pour certaines.

Alliances stratégiques à l'international

Catherine Florentz, vice-présidente Prospective et actions stratégiques, quant à elle, n'a pas manqué de rappeler les réussites récentes aux appels à projets Excellences et Sens§us, et notamment son projet d'Institut de la durabilité, qui suscite beaucoup d'intérêt et d'attentes.

Catherine Florentz et Michel Deneken ont insisté sur la forte implantation de l'université dans son territoire, tant en formation et recherche que pour son volet sciences et société. C'est même une dimension qui s'est accentuée ces dernières années et, cela peut très bien se conjuguer avec une forte dimension internationale, a insisté Michel Deneken.

Dans ce domaine aussi, il faut faire des choix et s'allier avec des partenaires stratégiques, comme nous le faisons par exemple avec le Japon ou encore au sein de nos alliances, Eucor - Le Campus européen et EPICUR, qui mettent l'accent (sans s'y restreindre dans le cas d'EPICUR) sur la région du Rhin supérieur.

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