Trois Strasbourgeois lauréats 2024 de l’Académie nationale de médecine
Fin décembre, l’Académie nationale de médecine a dévoilé ses 44 lauréats. Parmi eux, trois Strasbourgeois ont été récompensés.
Raphaël Carapito, prix Éloi Collery
Pour ses travaux sur les maladies alloimmunes et autoimmunes/inflammatoires
Raphael Carapito est maître de conférences des universités-praticien hospitalier et professeur d’immunologie aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg.
Directeur adjoint de l’unité mixte de recherche Immuno-rhumathologie moléculaire (IRM – Inserm/Unistra), il étudie la génétique du système immunitaire et à la transplantation.
Ses travaux ont porté sur l’identification de nouveaux gènes d’histocompatibilité avec une prise en charge personnalisée des patients atteints de désordres immunitaires.
Hélène Dollfus, prix Prosper Veil
Pour ses travaux sur les maladies rares en ophtalmologie
Professeur des universités-praticien hospitalier des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, elle est spécialisée en ophtalmologie et en génétique. Hélène Dollfus est cheffe de service de l’Institut de génétique médicale d’Alsace (IGMA) des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, elle dirige également le Laboratoire de génétique médicale (LGM – Inserm/Unistra), sans oublier de piloter des centres de référence de maladies rares ophtalmologiques au niveau national et européen.
L’approche de génétique translationnelle appliquée aux maladies ultra rares sensorielles lui a permis d’identifier une douzaine de gènes de syndromes ayant en commun une déficience visuelle précoce avec, en particulier, une dégénérescence rétinienne précoce.
Ilies Benotmane, prix Drieu-Cholet
Pour ses travaux sur la transplantation rénale en lien avec la Covid
Maître de conférences des universités-praticien hospitalier dans le Service de néphrologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Ilies Benotmane travaille au sein du groupe de Virologie médicale et translationnelle, dirigé par Samira Fafi-Kremer, dans l’unité mixte de recherche Immuno-rhumathologie moléculaire (IRM – Inserm/Unistra).
Il a travaillé sur les complications virales chez les transplantés rénaux avec une amélioration des connaissances de l’infection par la Covid-19 chez les transplantés rénaux. Il a mis en évidence des facteurs de gravité sur ce terrain : le syndrome de relargage cytokinique dépendant de la charge virale plasmatique.
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