Par La rédaction
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Plan innovation santé de France 2030 : deux chercheurs de l’IGBMC lauréats

Deux chercheurs de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC - CNRS/Inserm/Unistra) sont lauréats de la première vague de l’appel à projets « chaires d’excellence en biologie / santé » du plan innovation santé 2030 de France 2030 : Roméo Ricci et Albert Weixlbaumer.

Le dispositif, qui permet de financer une équipe de recherche en France sur une durée de cinq ans, vise à conserver et attirer en France les meilleurs chercheurs de leur discipline. Cet appel, opéré par l’Agence nationale de la recherche - ANR, était ouvert à des chercheurs travaillant à l'étranger et souhaitant créer une équipe ou rejoindre une structure en France, ainsi qu’à des chercheurs déjà présents dans une institution française, et dont le maintien des activités en France est essentiel.

Recruter pour renforcer notre expertise

Roméo Ricci, professeur des universités-praticien hospitalier, chef d’équipe au sein de l’IGBMC, est lauréat pour son projet intitulé « Endoflammasome - L’activation de NLRP3 au niveau des endosomes : des mécanismes de base à la maladie » qui étudie le lien entre le stress environnemental et l’inflammation. Nous avons découvert un nouveau mécanisme de détection du stress cellulaire, ouvrant de nouvelles perspectives de recherche en biologie cellulaire et immunité innée. La subvention « Chaire d'excellence » de l'ANR nous permettra de mener ce projet ambitieux et de recruter pour renforcer notre expertise, améliorant notre compétitivité et visibilité.

Aborder un défi de taille

Albert Weixlbaumer, directeur de recherche Inserm et chef d’équipe au sein de l’IGBMC est lauréat pour son projet intitulé « Cotranssplice - Études structurales et biochimiques sur le couplage de la transcription et de l'épissage de l’ARNm ». Ce projet est aussi rattaché au Centre européen de recherche en biologie moléculaire (CERBM). Cette subvention témoigne de l'engagement de mon équipe et nous permettra d'aborder un défi de taille pour ce projet ambitieux dans cet environnement de recherche exceptionnel qu’est l’IGBMC. Je tiens à souligner que ce soutien financier n'aurait pas été possible sans le précieux appui de l’Inserm, de la Fondation Bettencourt‑Schueller et de l'Institut d'études avancées de l'Université de Strasbourg (USIAS).

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