Savoir(s)

J’ai fait un premier stage au tribunal judiciaire, ce second stage d’un mois était optionnel. J’avais envie de découvrir l’univers de la police, raconte Maéva Delers qui décide de postuler au Plan 10 000 jeunes (voir encadré). Grâce à mon engagement bénévole au sein de la SPA de Mulhouse, un commandant du Centre départemental des stages et de la formation (CDSF) de la Police nationale de Strasbourg m’a rappelée. Il cherchait une personne sensible à la cause animale plus qu’une personne en master de droit.

Animaux de différentes espèces, sauvages ou domestiques, contacts de la SPA, de la fourrière… mais aussi procédures… au cours de son stage, la jeune femme de 22 ans élabore des « fiches réflexes » accessibles sous forme dématérialisée. Ces dernières formalisent un travail déjà réalisé en amont au sein du Groupe d’appui judiciaire de Strasbourg. Je réponds par exemple à la question : que faire face à un animal seul sur la voie publique ? Ou face à un animal battu chez un particulier ?

Etendre les fiches au niveau national

Diffusées sur l’ensemble de la zone, ces fiches vont servir de support aux investigations réalisées dans le cadre d’infractions faites aux animaux.

Faciliter le travail des enquêteurs

Nous envisageons de les étendre au niveau national. L’idée est de faciliter le travail des enquêteurs. Beaucoup sont peu spécialisés dans le domaine. Souvent, nous traitons l’humain avant et les animaux après. Lorsqu’un cas se présente, il nécessite ainsi des recherches sur les procédures et les textes de loi existants. Ces fiches permettent d’aller au plus vite et d’avoir des contacts, explique Nicolas, formateur au CDSF.

De son côté, Maéva Delers a quitté Strasbourg pour Paris où elle prépare le concours de l’École nationale de la magistrature. Si je ne suis pas prise, j’envisage peut-être de me diriger vers le droit des animaux.