Par Annalena Meyer-Freund
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J’ai testé pour vous… la grande dictée du sport

Samedi 3 février, près de 250 personnes se sont réunies en amphithéâtre Cavaillès du Patio pour participer à une dictée. Un tournoi littéraire intergénérationnel ouvert à tous, dont l’objectif est la promotion de l’activité physique, décrétée grande cause nationale par le président de la République.

Arrivée à 10 h dans l’amphi, les participants sont déjà en place. Certains sont venus en famille, des petites têtes blondes s’agitent sur les fauteuils. Devant moi, un couple de retraité se challenge : Tu crois que tu vas réussir à faire zéro faute ? Tu ne copies pas sur moi ! rigole la femme.
A 10 h 30, l’organisateur prend la parole, remercie les présents et rappelle l’objectif du tournoi : promouvoir l’activité physique, décrétée grande cause nationale par le président de la République. Après une rapide prise de parole de Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg et Jean-Pierre Pfindel, président des caisses de Crédit Mutuel du district de Strasbourg, partenaires de cet événement, la dictée peut enfin commencer.

« Prêts ? partez ! » lance Michel Deneken avant d’entamer la lecture du texte, un article du journaliste Benoît Hopquin, « Les champions du monde ».

La salle est agitée, dans les starting blocs. Prêts ? partez ! lance Michel Deneken avant d’entamer la lecture du texte, un article du journaliste Benoît Hopquin, « Les champions du monde ».

Qu’elle fût longue à venir, cette Coupe du monde ! Le trophé était negligement posé sur l’estrade. Qu’attendaient-ils tous pour le donner ? Enfin, Didier Deschamp s’est hissé sur l’estrade. (…)

La concentration règne

Ça va, la vitesse ? demande Michel Deneken. Je vais me mettre à la vitesse Bilal, plaisante le président, en s’appuyant sur la vitesse d’écriture de l’élève de primaire, assis au premier rang.
Après le premier paragraphe, la dizaine de participants de primaire s’arrête ; les collégiens, lycéens et adultes poursuivent. La concentration règne, le silence est parfois troublé par un participant Virgule ou pas virgule ? Vous pouvez ralentir ?. La dictée se révèle être une course de fond, ne pas se précipiter pour arriver jusqu’au bout !
Deuxième mi-temps, les collégiens s’arrêtent, ne restent plus que les lycéens et les adultes. Le rythme s’accélère…

« Jacques Chirac lui a remit la babiole. Il l’a brandi, comme quinze capitaines avant lui. Qu’elle fût longue à revenir… soixante-huit ans que le pays l’attendait ». (…)

« Un f ou deux f à souffrance ? » glisse discrètement un participant à son voisin. 11 h 30, la dictée prend fin. Entre les paragraphes, trois mots rares se sont glissés, pour challenger les sportifs du jour. Au total neuf mots, parfois inconnus par la plupart, dont les yeux ronds trahissent la perplexité à leur énoncé. Baccanale ? Bas-canal ? Bacchanale ? Je ne connais pas ce mot, hésite ma voisine derrière, et moi aussi… Les copies sont ramassées, place à la correction. Deux fautes de mon côté pour la dictée, cinq sur les mots rares ! Peut mieux faire…

  • A vous de jouer : avez-vous repéré les fautes dissimulées dans les extraits de la dictée ?

Et la médaille d'or revient à...

Bravo à Vasco Rual, premier prix catégorie adultes pour un total d’une faute, dictée et mots rares confondus ! Etudiant en droit, il prépare le concours de la magistrature.

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