Par Frédéric Zinck
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Améliorer les interactions entreprises – universités

Plusieurs composantes de l’Universite de Strasbourg ont participé au salon des industries du futur Be 4.0, à Mulhouse, les 29 et 30 novembre. Thierry Burger-Helmchen, vice-président délégué à la formation, était l’invité de la plénière inaugurale sur le sujet « La relocalisation d’activités, une réponse aux défis industriels, énergétiques et humains pour les entreprises ».

Au cours de cette plénière*, Thierry Burger-Helmchen, également chercheur au sein du Bureau d'économie théorique et appliquée (BETA) de l’Unistra, a rappelé que la relocalisation n’en est qu’à ses balbutiements. Pour dix entreprises qui quittent le territoire, seules deux reviennent. Les travaux du laboratoire montrent que l’un des principaux facteurs pour permettre une relocalisation réussie est l’inscription dans un écosystème à même de soutenir les nouvelles activités.

La qualité des formations dispensées permet aux entreprises qui se relocalisent de recruter des collaborateurs compétents

De ce point de vue, l’écosystème du Grand Est, et en particulier de l’Alsace, sont forts de l’action de ses universités. L’Université de Strasbourg joue ici un double rôle : recherche et formation. Via ses laboratoires et des dispositifs comme les thèses Conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), l’université permet aux entreprises de bénéficier d’innovations de haut niveau, appliquées aux besoins de chaque industrie, de chaque entreprise. La qualité des formations dispensées permet aux entreprises qui se relocalisent de recruter des collaborateurs compétents, indique Thierry Burger-Helmchen.

Approche par compétences

L’accélération de l’Université de Strasbourg sur l’approche par les compétences dans ses formations, tout comme une professionnalisation plus forte dès la licence, répondent aux impératifs économiques de la région et du pays. Ce sont là des maillons clefs pour améliorer les interactions entreprises – universités.

Les composantes de l’université présentes, dont l’IUT de Haguenau et ses nouvelles formations de BUT, sont un parfait exemple de l’approche par les compétences et de la professionnalisation. Il en va de même pour les collaborations réussies intra-université, avec le continuum vers des masters portés par la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) qui permettent aux techniciens formés à l'IUT de Haguenau d’acquérir les compétences managériales nécessaires à leur prise de fonction, explique Thierry Burger-Helmchen.

* Ont également participé à cette table ronde Jean-Claude Reverdell, directeur général France de Sew Usocome ; Larry Abensur, président directeur général de Biosynex ; et Doris Birkhoffer, présidente de Siemens France. Ces trois entreprises sont fréquemment en collaboration avec l’Unistra.

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