Simon Schmitt fait bénéficier aux étudiants de son expérience et de sa connaissance des machines, qui sont à leur disposition dans le Fablab de 130 m2, situé au rez-de-chaussée de la faculté. © Cynthia Steffen
Parmi ces machines à la disposition des étudiants pour leurs projets : graveuse et découpeuse laser, imprimantes et scanner 3D, chaîne de fabrication de circuits imprimés, banc électrotechnique triphasé, fraiseuse à commande numérique…
Une partie de ce matériel est à commande numérique, et des outils de développement sont également à disposition (kits arduino, raspberry PI4 avec machine learning, etc.).
Une salle de travail est attenante aux 95 m2 de la « salle des machines » de L’Atelier.
Si le Fablab a pu ouvrir, c’est grâce à l’implication d’une équipe dédiée : Simon Schmitt (fabmanager) et Anne Rubin (coordinatrice du projet), accompagnés de l'équipe pédagogique : François Schwartz, Frédéric Antoni et François Stock.
Les machines permettent aux étudiants de mener à bien différents projets, notamment la réalisation de circuits imprimés. Un projet est en cours avec le Jardin des sciences de reproduction d’un sextant (appareil de navigation).
Les circuits imprimés sont insérés dans des amplificateurs audio, robot autobalancé, contrôleur de tension sans fil avec télécommande, conçus et assemblés par les étudiants.
Le projet, en maturation depuis 2018, a pu être concrétisé grâce à une dotation de 125 000 € de l’Idex, ajoutés à la dotation du même montant de la faculté.
L’Atelier a été inauguré lundi 15 mai, en présence du président Michel Deneken.
Enthousiaste, celui-ci a souligné : « Cet espace d’émerveillement doit être un lieu d’attractivité pour les étudiants en recherche de vocation. » Il répond à un besoin et un défi de pédagogie : « apprendre en faisant, en se trompant ».
« L’établissement manifeste son soutien à ces projets en donnant depuis cette année une dotation aux Fablabs », a ajouté Michel de Mathelin.
Luc Hébrard, directeur de la faculté, a émis le souhait qu’à terme, ce Fablab s’ouvre aux étudiants entrepreneurs, start-up et acteurs économiques du territoire et aux collaborations avec le secondaire, comme ses homologues du réseau.