Savoir(s)

Pourquoi cette vice-présidence déléguée, et pourquoi maintenant ?

La formation fait partie des missions principales de l'université. Vice-présidente Formation et parcours de réussite dans l'équipe de deuxième mandat de Michel Deneken depuis 2021, Alexandra Knaebel a souhaité réaliser un bilan de son action, les réalisations mais aussi les points d'amélioration.
Le constat qu'elle a fait : il faut muscler le portage politique de la professionnalisation et de l’insertion professionnelle, pour une meilleure identification au sein de notre établissement.

Cela est indissociable du déploiement de la nouvelle offre de formation (2024-2028).

Ma fonction lui sera rattachée, pour les dix-huit mois de mandat restants.

Pourquoi a-t-on fait appel à vous ?

Cela est lié à l'expertise que j'ai pu développer, depuis ma prise de poste en tant qu'enseignante-chercheuse en génie industriel et maintenance, à l'IUT Louis-Pasteur de Schiltigheim, il y a bientôt vingt ans.

A l'origine, nos formations souffraient d'un déficit d'attractivité : l'une des réponses a été d'y développer l'alternance comme modalité de formation.

A la suite, on m'a chargée d'une première mission d'expertise, lors de la précédente mandature, aux côtés de Benoit Tock et Nathalie Hillenweck, pour accompagner la réforme de la formation professionnelle (2018).

Un accent particulier mis sur les immersions en milieu professionnel et l'internationalisation des parcours

Parmi les missions de ma feuille de route actuelle : contribuer à la personnalisation des parcours par la diversification des modalités de formation, avec un accent particulier mis sur les immersions en milieu professionnel et l'internationalisation des parcours.

Quelle est votre vision de la professionnalisation et de l'insertion professionnelle ?

Les étudiants ont trop souvent tendance à voir la finalité, or la professionnalisation se construit et s'intègre tout au long du parcours (d'où l'intitulé de ma fonction, qui ne comprend pas que l'insertion professionnelle, mais la professionnalisation envisagée sur le temps long).

Je souhaite mettre l'accent sur la construction de parcours individualisés, adaptés aux publics accueillis et aux objectifs visés, dès que c'est possible et que le besoin s'en fait ressentir : le prêt-à-porter ne convient pas à tout le monde, et de très nombreuses modalités de formation existent pour faire du sur-mesure (Validation des acquis de l'expérience-VAE, Validation des acquis professionnels-VAP, contrat pédagogique...).

De très nombreuses modalités de formation existent pour faire du sur-mesure

Il faut changer de paradigme, ne pas raisonner en termes d'obstacles mais de possibilités, d'opportunités. C'est une petite révolution pour certaines composantes, qui ne s'emparent pas toutes de ces enjeux.

Pour mener à bien cette mission, je travaillerai en coopération étroite avec la vice-présidence Relations avec le monde socio-économique, notamment sur les questions de formation tout au long de la vie.

Le déploiement de mon plan d’actions prendra appui sur l’expertise des différents services en lien avec la formation.