Par Marion Riegert
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Deux jours de festivités : « Nous devons savoir, nous saurons »

Les festivités des 20 ans de l’Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis – CNRS/Unistra) ont été officiellement lancées le 3 mai à 13 h 30 pour deux jours en présence d’élus, de chercheurs et d’invités internationaux. Ambiance.

13 h 30, les portes de l’amphithéâtre de l’Isis se ferment, à l’écran l’orchestre philarmonique de Berlin apparait pour interpréter Also sprach Zarathustra, un poème symphonique composé par Richard Strauss. Paolo Samori, directeur de l’institut, ouvre le bal des discours de ces deux journées intenses en anglais.

Il est suivi par Michel Deneken qui rappelle l’origine de l’acronyme Isis. Je suis Isis, déesse de la magie, je suis puissante…, déclame le président de l’Université de Strasbourg citant un texte d’Egypte ancienne présentant Isis, déesse de la mort et de la vie, du mariage et non de la fusion. Place ensuite à Antoine Petit, directeur du CNRS, puis Pia Imbs, présidente de l'Eurométropole de Strasbourg. Un petit film retrace la genèse de l’institut et présente ses différentes directeurs d'équipes depuis 20 ans.

La musique, fil rouge de cette ouverture résonne à nouveau. Il s’agit cette fois de « O Isis und Osiris », premier air chanté de l'opéra de Mozart La flûte enchantée. L’air introduit le discours de Jean-Marie Lehn, fondateur de l’institut et fervent mélomane. Installé devant l’affiche de l’inauguration de l’Isis, datée du 9 décembre 2002, il rappelle les objectifs et l’esprit de l’institut avant de se lancer dans un petit cours de science.

Je n’ai pas 20 ans ! Même si j’aimerais bien...

Premier arrêt par l’évolution de l’univers depuis le Big Bang, diapositive à l’appui. Avec au début l’âge de la physique, suivi par celui de la chimie et de la biologie jusqu’à la pensée et… Isis. L’occasion de rappeler The big question : à savoir comment la matière devient complexe ? La réponse se trouve dans la science, rappelle le Nobel évoquant une science construite sur trois domaines, physique, biologie et chimie, pont entre les deux. Des domaines de la matière complexe qu’unifie l’Isis.

Et de conclure sur quelques clins d’œil. Parmi lesquels la phrase gravée sur la pierre tombale du mathématicien allemand David Hilbert : Nous devons savoir, nous saurons. Ou encore une petite fable sur l’importance de la collaboration.

Une première pause vient ponctuer l’évènement, avant le début du symposium de deux jours marqué par différentes conférences d’intervenants internationaux, universitaires ou issus du monde de l’entreprise, autour des thématiques de l’Isis. Le temps pour la salle d’entonner un joyeux anniversaire sur l’arrivée d’un gâteau sur scène. Ce n’est pas mon anniversaire !, s’amuse Jean-Marie Lehn, sourire aux lèvres. Je n’ai pas 20 ans ! Même si j’aimerais bien...

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