Par Evelyne Houel et Marion Riegert
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Le réseau Alumni pousse la porte des laboratoires

Fin décembre, comme un cadeau de Noël avant l’heure, une trentaine d’Alumni ont pu découvrir le temps d’une matinée le Centre de recherche en biomédecine de Strasbourg (CRBS). Le tout, dans le cadre d’un nouveau format d’événements lancé par le Service Alumni de l’Université de Strasbourg : les rencontres en laboratoires.

Avec ce nouveau format, nous avons voulu favoriser une meilleure connaissance de l’Université de Strasbourg et ses laboratoires de recherche mais aussi développer l’interaction entre les chercheurs et les Alumni, souligne d’emblée Agnès Villanueva, directrice du Service Alumni.

Premier à ouvrir ses portes : le CRBS. L’occasion pour la trentaine de curieux, étudiants, salariés ou en recherche d’emploi, ayant répondu à l’appel de découvrir ce qui se cache derrière ses murs colorés. Blotti entre la Faculté de médecine et l’Hôpital universitaire, le centre a été mis en service fin 2020, et est totalement opérationnel depuis juin 2023.

Fédérer les laboratoires pour faire germer l’innovation

La visite commence par une présentation générale en amphithéâtre avec Nathalie Christophe, responsable administrative du CRBS, et Michel de Mathelin, premier vice-président et vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation de l’Université de Strasbourg. Le CRBS rassemble quelque 300 scientifiques dans 10 laboratoires du secteur de la santé. Deux start-up en ont émergé et y sont accueillies, rappelle Nathalie Christophe.

Fédérer les laboratoires pour faire germer l’innovation le plus simplement et efficacement possible

L’ADN très attrayant du CRBS est de fédérer les laboratoires pour faire germer l’innovation le plus simplement et efficacement possible : par l’effort collectif et le partage d’équipements, du temps de recherche est libéré, souligne pour sa part Michel de Mathelin.

Un conseil aux étudiants

Direction ensuite deux laboratoires découverts à tour de rôle en demi-groupes. Avec Luc Dupuis, directeur de l’unité mixte de recherche (UMR-S) 1329, qui présente ses recherches sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Charcot), tout en glissant un petit conseil aux étudiants : Inclure dans leurs études une formation au codage et à la bio-informatique, qui sont indispensables dans les laboratoires modernes. Il appuie également sur l’importance de la publication, du partage de données avec des confrères internationaux et le délicat lien avec les industriels.

Sans oublier Philippe Lavalle, co-fondateur de la start-up Spartha Medical qui oeuvre pour sa part dans les biomatériaux et la bioingénierie. La visite se termine par un temps convivial dans le hall. J'ai été agréablement surpris par la variété des profils présents, permettant de soulever des questions auxquelles je n'aurais pas pensé !, confie Alexis Duvergé, chercheur en biotechnologie et thérapie génique à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg (IBMC).

Prochaines visites : mi-février à l’Institut de physique et de chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS - CNRS/Unistra) avant de découvrir en avril le Centre européen de sciences quantiques (CESQ) et à la mi-juin un laboratoire dans les sciences humaines et sociales.

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