Savoir(s)

Nous avons voulu montrer que les chercheuses et les chercheurs de l’Ites étudient les processus à l’œuvre sur la Terre entière, avec souvent des « terrains de jeux » sympas pour leur travail quotidien de recherche, sourit Renaud Toussaint, directeur de l’Ites.

Répartie dans les différents étages de l’Eost et les nouveaux locaux de l’Ites, l’exposition illustre à travers 90 panneaux photographiques les activités de recherche du laboratoire qui portent sur la Terre, de ses couches profondes à superficielles. Avec des disciplines comme la géochimie, la géologie, la géophysique et l’hydrologie.

Conçues et scénarisées par l’Ites, les photographies s’articulent autour de quatre éléments symboliques, clins d’œil aux catégories antiques : l’eau, l’air, le feu, la Terre. L’occasion de voyager des volcans de Tanzanie, au bassin versant du Strengbach, en passant par les grains de sable du désert du Sahara ou encore les paysages gelés de l’antarctique. Des instruments de mesure utilisés par les chercheurs, ingénieurs et techniciens de l’Ites et l’Eost sont également présentés.

Créer une synergie

Ce projet a fédéré et mobilisé l’ensemble de notre communauté scientifique, souligne Valérie Sellani, responsable du service communication et médiation scientifique de l’Eost qui évoque un projet collaboratif et participatif. Si la compréhension du monde, la recherche fondamentale et applicative sont le guide essentiel de nos travaux, la curiosité, le plaisir d’explorer des phénomènes naturels, de partager la beauté du monde et des résultats de recherche sont aussi d’importants moteurs de l’aventure intellectuelle, ajoute Renaud Toussaint.

Montrer que le terrain est une part importante de la recherche

L’objectif est double : interne d’abord, en créant une dynamique et une synergie au niveau des équipes qui se sont regroupées scientifiquement en un laboratoire commun en 2021 avec la construction d’un nouveau bâtiment de recherche accolé à l’Eost. L’idée étant de permettre aux chercheurs de voir ce sur quoi travaillent leurs collègues, ou de donner aux étudiants de passage l’envie de travailler sur un sujet, montrer que le terrain est une part importante de la recherche, souligne Renaud Toussaint.

Une galerie numérique

Externe ensuite, rapprocher notre science au plus près du citoyen à travers la mise en place de visites guidées à destination du grand public à l’occasion de journées ciblées comme la Fête de la science. L’exposition est également visitable en ligne grâce à une galerie numérique.

Dans une démarche de développement durable, l’accrochage est permanent. Nous avons investi dans des matériaux permettant un accrochage de longue durée, glisse Valérie Sellani. Les panneaux d’une première exposition « Terre précieuse : un joyau bleu » réalisée en 2020 à l’occasion du centenaire du premier diplôme d’ingénieur sont eux encore visibles dans les escaliers du bâtiment.

• Plus d'informations sur le site de l'Eost