Un congrès international dédié aux interactions non-covalentes
Du 18 au 22 juillet, l’Université de Strasbourg accueille la seconde édition de l'International Conference on Noncovalent Interactions.
Après une première édition en 2019 à Lisbonne, place à une nouvelle édition de cet évènement où plus de 180 participants internationaux, du jeune chercheur au chercheur confirmé, vont échanger pendant quatre jours à l’Université de Strasbourg.
La conférence d’inauguration du 18 juillet a été confiée à Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie a l’issue de laquelle lui a été remis la médaille Maria Sklodowska-Curie pour le compte de la Société polonaise de chimie.
Autre moment fort de cet évènement, la remise du prix van der Waals, créé lors de la première édition, décerné aux professeurs de chimie Alexander Tkatchenko et Guiseppe Resnati exerçant au Luxembourg et en Italie. Ce prix vient distinguer des scientifiques qui ont contribué de manière exceptionnelle au développement du domaine des interactions non covalentes.
Interactions non covalentes ?
Les interactions non covalentes sont omniprésentes dans la nature et contribuent à la cohésion des systèmes chimiques. Elles sont essentielles pour maintenir la structure tridimensionnelle de grosses molécules, telles que les protéines et les acides nucléiques. Si leur existence a longtemps été suspectée, elles ont d'abord été prises en considération par van der Waals en 1873, contribuant à réviser l'équation d'état des gaz réels. Par rapport aux liaisons covalentes, les interactions non covalentes intra- et intermoléculaires sont en général localement faibles et présentent une énergie et une directionnalité beaucoup plus faibles, comme en témoigne le terme « non covalent ». Néanmoins, dans de nombreux cas, ces interactions peuvent jouer collectivement un rôle dominant dans la synthèse, la catalyse et la conception des matériaux.
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