Les vingt mâts d'éclairage des jardins historiques ont été remplacés au cours de l'été 2023, pour un budget établissement de 100 000 €.
Fonctionnant avec des LED, ils sont pilotés à l'aide d'un nouveau tableau de bord intelligent, adaptant l'éclairage en fonction des heures de tombée de la nuit. Leur esthétique, similaire à celle des lampadaires du campus central, est conforme aux préconisations de l'Architecte des bâtiments de France.
Vieillissantes, détériorées, dépareillées... Toutes les fenêtres de la Faculté de physique ont été changées, ce qui représente 200 encadrements et 900 m2 de vitrage. « La grosse majorité du travail a été réalisée cette année universitaire », se félicite Nicolas Massenez, chargé de l'opération à la Direction du patrimoine immobilier (DPI).
Objectif : améliorer la performance énergétique du bâtiment, mise à mal par certains vitrages fêlés ou qui ne s'ouvraient plus. « On devrait observer des changements sur la facture dès l'hiver prochain. »
Avec pour but final d'harmoniser l'ensemble des façades, la finition a été particulièrement soignée : les poignées sont en laiton, les menuiseries bois peintes d'un côté, laquées de l'autre. « L'architecte retenue dans le cadre de l'appel d'offre, spécialisée en patrimoine, a redessiné les moulures des encadrements conformément aux fenêtres d'origine. »
Le simple vitrage a été remplacé par du triple, côté nord ; double avec traitement solaire sur les autres façades (ici sud), « car nous n'avons pas été autorisés à installer des volets, pour des raisons patrimoniales ». L'opération, qui comprend une phase d'étude, pour une durée totale de deux ans, a coûté 1 million d'euros, financés sur budget établissement.
Des travaux d'étanchéité et d'isolation ont débuté lundi 17 juin sur la toiture de l'extension (photo prise cet hiver). © Nicolas Massenez
Invisible pour les usagers du campus mais d'ampleur pour les équipes de la DPI, une opération de remplacement des chaufferies du campus historique a débuté en Faculté de psychologie, « la plus ancienne », mi-juin, et se poursuivra tout l'été jusqu'à la rentrée de septembre.
Ces « sous-stations » sont situées en rez-de-chaussée ou sous-sol des bâtiments, Palais universitaire, physique, psychologie, Observatoire... mais aussi géographie et Espace Saint-Georges.
« À partir de mi-juin, des tranchées sont creusées dans les jardins historiques, des perturbations sont à prévoir. »
Préalable à cette opération, d'importants travaux de changement des infrastructures du réseau de chauffage urbain ont été réalisés, rue de l'Université.
« La société gestionnaire du chauffage urbain, en place depuis 2022 et qui travaille main dans la main avec la ville, a pour ambition de décarboner ses sources d'énergie, à hauteur de 80 % d'ici 2050, en injectant notamment dans le réseau la chaleur fatale de l'industrie locale. »
Échangeurs de chaleur, tuyaux, isolation des conduites : chacune des neuf sous-stations va subir un lifting complet. Triple objectif : « Améliorer la qualité, la durabilité et la performance de nos installations. Sans oublier une mise aux normes. »
Après le campus historique, « plusieurs autres vagues similaires de travaux des installations de chauffage sont prévues, d'abord en botanique puis à l'Esplanade ».