Savoir(s)

Quels étaient l’objectif de ces journées et le contenu des échanges ?

Nous étions une trentaine rassemblés à Strasbourg pour trois jours, venus de toute la France, d’universités mais aussi d’établissements d'enseignement supérieur : Bordeaux, Lyon 3, Paris (Evry, Sorbonne), Angers, Montpellier, Lorraine...
Le but de notre organisation, dont je suis la correspondante de la Zone Est, est de représenter les étudiants vice-présidents et leurs problématiques, faire progresser leur action au moyen de l’interconnaissance et des échanges.

A noter que si nous sommes élus ou nommés, nous n’avons pas tous le même statut : certains sont élus en conseil d’administration, en Commission formation et vie universitaire (CFVU), pour des campus, d’autres ont le statut de vice-doyen ou sont en chargé de thématiques spécifiques, telles la vie universitaire (à Strasbourg) ou la transition écologique (à Tours) ...

Le programme était très varié, avec une première journée de travail consacrée aux statuts. A la demande de nos membres, les temps d’informations et d’échanges étaient centrés sur des thématiques très opérationnelles : Catherine Florentz est intervenue sur les financements via les Contrats d’objectifs, de moyens et de performances (Comp) au bénéfice de la vie étudiante ; Armelle Tanvez et Stéphanie Meyer-Thomas, de la Direction de la communication Unistra, au nom de l’association Comosup, nous a ont informés des meilleurs moyens pour toucher les étudiants et des résultats du baromètre étudiant.
La journée matinée du samedi était centrée sur le domaine social, avec les interventions de Sophie Roussel, directrice du Crous, et de Marie Deroche, responsable de la mission Solidarité de l’Unistra. De nombreuses questions ont été évoquées. Le programme était très varié, avec une seconde journée de travail consacrée aux statuts et à la projection de l’association.

Autre problématique abordée : comment faire davantage reconnaître l’engagement étudiant et le valoriser ?

Comment s’est impliquée l'Unisra dans l’organisation de l’événement ?

Pour tous les temps de travail, les frais de repas ont été couverts par l’université, soulageant les étudiants vice-présidents, qui n’ont pas eu à avancer de frais supplémentaires. Cela permet aussi de garantir le succès et la pérennité de la manifestation.

J'ai la chance d'être indemnisée pour mon poste de VPVU, de bénéficier d’un bureau et d’une équipe, tout comme certains de mes homologues. Toutefois, on ne doit être que trois en France à être des vice-présidents à part entière avec des thématiques précises, sans le conditionnement d'être élus d'un conseil (avec Tours et Bourgogne - Franche-Comté).

C’est l’un des premiers retours que j’ai reçu lors de cette journée : à quel point ils étaient surpris du périmètre de mes missions, de mon intégration à part entière à l'équipe de vice-présidence, de la reconnaissance de mon président d'université. Avoir voix au chapitre, ne pas être la « caution » étudiante : c’est le message qu’on souhaite faire porter dans l’association.