Nicolas Moizard, nouveau directeur de la Misha
Succédant à Didier Breton, Nicolas Moizard est le nouveau directeur de la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme – Alsace (Misha). L’ancien directeur de l’Institut du travail officie désormais aux côtés de Victoire Feuillebois et Sébastien Michon à la direction adjointe, accompagnés par Yves Armando, secrétaire général.
Pour vous, que représente la Misha ?
La Misha est un lieu de soutien et d’appui à toutes les chercheuses et tous les chercheurs en sciences humaines et sociales (SHS) en Alsace. Elle constitue un cadre unique de dialogue entre les disciplines, d’accompagnement de projets scientifiques par ses pôles, et d’incubation. C’est un lieu de liberté et d’ouverture. Il doit permettre aux chercheuses et chercheurs d’innover, d’amorcer des projets et de trouver des ressources scientifiques. C’est aussi un lieu d’accueil des manifestations scientifiques.
Pour quelles raisons avez-vous accepté la direction de la Misha ?
Le goût pour le croisement entre les disciplines. Mon objet d’étude, le travail, s’y prête bien. Ce qui m’intéresse également, c’est que la Misha permet d’être au cœur des débats et de voir émerger des thèmes de recherche. Dans la même idée, son implication dans le réseau des Maisons des sciences de l’Homme permet de partager des expériences et d’amplifier les possibilités de collaboration. C’est un environnement véritablement stimulant qui me donne envie de participer à son développement.
Quelles sont vos ambitions pour la Misha ?
L’action de notre équipe de direction s’inscrit dans la continuité de la précédente. La volonté reste celle d’agir en cohérence avec les tutelles sur l’ensemble des sites alsaciens. Notre objectif étant de promouvoir les actions de la Misha et de donner envie d’y venir. Ainsi, les pôles mis en place pour accompagner les scientifiques dans leurs recherches seront valorisés et développés. Par ailleurs, il est souhaitable que la Misha soit présente dans les grands débats. Les exemples ne manquent pas, que ce soit le développement de l’intelligence artificielle, l’habitabilité de la terre, l’avenir de la construction européenne, l’inclusion… Nous souhaitons également que la Misha s’ouvre davantage aux manifestions locales liées aux SHS, dans une démarche de science participative. De plus, son implantation sur un espace transfrontalier et la présence des institutions européennes doivent inciter à s’intéresser encore plus aux questions européennes et franco-allemandes.
Quelles seront les premières actions que vous mènerez ?
Il s’agira en premier lieu d’aller à la rencontre des scientifiques et des laboratoires. L’année commence avec l’ouverture d’un Laboratoire franco-allemand qui soutiendra des actions scientifiques dans plusieurs disciplines. Je souhaite aussi contacter rapidement les collectivités locales et les institutions européennes pour explorer les possibilités de collaboration. La direction adjointe développera plus particulièrement les actions des pôles de la Misha. Elle s’attèlera notamment, avec l’Ouvroir, à implémenter le projet Hortus avec les Presses universitaires de Strasbourg et à participer aux actions « Strasbourg capitale mondiale du livre ». Concernant la Plateforme universitaire de données et la Plateforme humanités numériques, ces deux pôles poursuivront leurs cycles de formations dont les ateliers "philosophie du numérique" en partenariat avec l’Institut de recherche en langues et littératures européennes de l’Université de Haute-Alsace.
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