Renzo Iacazzi est le responsable depuis 2009 de l'imprimerie de la Dali. A ses côtés, Sylvie Buchmann, qui après trente ans de carrière dans l’imprimerie, ne se lasse pas « du contact avec la matière du papier. Je ne pourrai jamais lire un livre sur tablette ! ». Crédits : Catherine Schröder / Unistra
Le responsable du service et son adjointe, Marie-Christine Betsch, partagent un bureau à l'entrée du service : « On y est très peu au final. Il y a toujours quelque chose à régler dans les zones production ou finition ! »
Depuis l'arrivée au Studium, le travail de l'équipe se trouve considérablement simplifié grâce à la nouvelle organisation de l'espace : un accueil, une zone divisée entre production et finition, un bureau pour les graphistes. « J'ai pu être associé à la conception de notre nouvel espace de travail lors des phases d'études du bâtiment. C'est une opportunité unique dans une carrière, d'imaginer l'imprimerie de ses rêves ! », s'enthousiasme Renzo Iacazzi.
En zone production, les opérateurs sont désormais protégés du bruit des machines par une vitre.
« Ici, c'est un sous-sol de luxe, sourient à l'accueil Flore Chalençon et Julie Philippon. Par rapport à notre ancien emplacement au Patio, on est plus visibles des usagers, on a davantage de confort aussi, avec une salle de pause. On se sent plus au contact de la vie de l'université ! »
« Pour rester à la pointe des techniques d'impression, nos presses sont louées, via des marchés », explique Renzo Iacazzi. Elles sont renouvelées tous les quatre ans environ. L'imprimeur tient également à rester au fait des évolutions du secteur, via la participation à un réseau métier dans les universités. « La tendance est clairement au jet d'encre, qui permet des économies d'énergie, car ces presses n'ont pas de four. »
Une des améliorations importantes de ces nouveaux locaux : un accès direct à la cour extérieure, pour des livraisons et expéditions grandement facilitées.
Ici, tous les techniciens sont polyvalents, entre la production et la finition ils doivent pouvoir assurer tous les postes et sont au fait du fonctionnement des machines.
Le service ne cesse d'évoluer pour coller au plus près des besoins des usagers : prochaine acquisition, un plotter de découpe, pour diversifier les formes des autocollants produits.
En amont de l'impression, certaines réalisations nécessitent un travail de conception graphique : c'est la mission des quatre graphistes du service (dont l'un est basé à Illkirch). « On a la chance de disposer d'une importante marge de manœuvre dans nos créations », apprécie Sandra Stortz-Miller, qui travaille notamment beaucoup avec le Service universitaire de l'action culturelle (Suac) et les associations étudiantes.
En projet côté graphistes : consacrer une zone du service à l'exposition de leurs plus belles réalisations : toiles à fixer sur cadre (pratiques à transporter !), kakémonos, panneaux sur carton plume... « Peu de personnes se rendent compte de tout ce qu'on peut faire ici ! »
La zone finition : tout aboutit ici ! On y coupe, on y plie, et les reliures des ouvrages sont formées par un thermorelieur. Autant que possible, les chutes de papier sont réutilisées sous forme de blocs brouillon. Rien ne se perd, tout se transforme !