Par Marion Riegert
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Les bêtes à poils s’exposent à la Bibliothèque des langues

Ils sont poilus, ont de longues cornes ou une queue en tire-bouchon, 13 animaux anciens et originaux prennent leurs aises dans la Bibliothèque des langues. Le tout, dans le cadre d’une exposition qui se tient jusqu’au 20 novembre.

Il y a des gens qui aiment dessiner Batman, d’autres les animaux, c’est le cas de de Marguerite Macel, ancienne étudiante du département de Hongrois qui a réalisé les dessins, sourit Szilvia Szita, directrice du Département d’études hongroises.

Ensemble, Marguerite Macel, Szilvia Szita et Maria Rentz, bibliothécaire, ont créé l’exposition « Les animaux anciens dans la littérature. » Soit 13 œuvres réalisées à la palette graphique. L’occasion de mettre en valeur le fond hongrois de la bibliothèque des langues à travers différents posters proposant des extraits littéraires des 19e, 20e et 21e siècles en lien avec ces animaux. Et ce en langue originale avec des parties traduites.

Le Bob Marley des chiens

Des animaux aux airs rigolos, fantastiques qui appartiennent au patrimoine. Comme il ne subsiste que peu de traces écrites, les chercheurs ne peuvent que spéculer sur la période pendant laquelle ces animaux sont devenus les compagnons des Hongrois. La majorité ont probablement été amenés par les premiers hongrois, peuple nomade à cette époque, arrivés à la fin du 9e siècle dans le bassin des Carpates (territoire de la Hongrie actuelle) après de longues migrations en Asie.

A l’image du Puli, chouchou de Szilvia Szita. Un animal rasta, le Bob Marley des chiens. Si sa langue ne sort pas, la tête ne se distingue pas de l’arrière, plaisante l’enseignante qui a également un petit faible pour des moutons à cornes de plus de 1 mètre avec lesquels on ne voudrait pas se retrouver seule dans un champ.

Extrait de la poètesse hongroise Ágnes Nemes Nagy : "Les chevaux et les anges" lu par Szilvia Szita

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