Par Eléna Hernandez
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Au carrefour des scolarités et financements, le rôle transversal d’Elisa Debailly

Portrait métier scolarité #5. Référente scolarité et financements au sein du Service formation continue (SFC) de l’Université de Strasbourg, Elisa Debailly occupe un rôle transverse, à l’interface entre son service, les services de scolarité des composantes et la Direction des études et de la scolarité (DES). Ses objectifs ? Contribuer à fluidifier les échanges et à garantir une meilleure harmonisation des pratiques. Elle l’assure : il est impossible de s’ennuyer dans un métier en constante évolution.

Coordination  et accompagnement : deux mots-clés qui pourraient résumer la fonction d’Elisa Debailly au sein du SFC. Notre service occupe une place singulière dans l’organisation universitaire : contrairement aux composantes, qui gèrent principalement des étudiants en formation initiale, nous nous adressons à un public très diversifié, pour lequel des règles juridiques particulières s’appliquent : personnes en activité professionnelle, demandeurs d’emploi…  Les parcours proposés sont multiples, de formations courtes de quelques jours aux diplômes, sans oublier les congrès-formations ou encore la Validation des acquis de l’expérience (VAE).

Il existe aujourd’hui plus de 900 propositions de formation continue, précise Elisa Debailly. Nous accueillons chaque année près de 9 000 stagiaires, ainsi que de nombreux congressistes. Le SFC constitue un véritable levier pour la montée en compétences et l’accompagnement des parcours professionnels. 

Les trois activités principales du service sont la formation, la validation des acquis de l’expérience (VAE) et l’organisation de « congrès formation » sur des thèmes particuliers. Plus généralement, le service s’assure du respect des règles et de la législation : On veille à trouver des solutions quand il y en a besoin

Logique d’adaptation

Dans le domaine de la scolarité, Elisa Debailly assure une mission de pilotage transverse. Nos missions sont plus restreintes que celles des composantes, mais elles répondent à des besoins spécifiques : nous gérons les inscriptions administratives des publics relevant du statut “formation continue”, l’édition des pass campus, et pour certains diplômes, la gestion des examens, des notes et des diplômes. Nous déchargeons ainsi les composantes des obligations administratives et financières liées aux étudiants en formation continue. 

Elisa Debailly travaille en étroite collaboration avec les équipes du SFC, les composantes de l’université et la DES, dans une logique d’adaptation : L’idée est de veiller au respect des procédures de scolarité applicables, tout en les ajustant à la spécificité de notre public si besoin, en concertation avec le central, la DES.

Trouver des solutions adaptées à notre public

La question du financement occupe également une place importante dans son activité. Contrairement à la formation initiale, la formation continue n’est pas financée par l’État. Plusieurs dispositifs existent (CPF, France Travail, OPCO, financement employeur, Région...), et le SFC joue un rôle d’orientation et d’accompagnement pour permettre aux stagiaires de mobiliser ces possibilités de prise en charge : Notre objectif est que les personnes qui s’adressent à nous puissent trouver une solution de financement adaptée et n’aient pas à supporter seules le coût de leur formation. 

« Notre objectif est que les personnes qui s’adressent à nous puissent trouver une solution de financement adaptée et n’aient pas à supporter seules le coût de leur formation »

Elisa Debailly est également l’un des deux référents alternance du SFC. Avec son collègue, elles sont les personnes ressources pour toutes les questions relatives aux contrats de professionnalisation, qui relèvent de la formation continue et nécessitent une expertise particulière, en lien avec les entreprises et les organismes financeurs.

Vingt ans d’évolutions

Déjà expérimentée dans le domaine de la formation continue grâce à son précédent poste à l’Université de Tours, Elisa Debailly rejoint Strasbourg en 2005, au sein de l’Université Robert-Schuman (Université Strasbourg-III). Au fil des années, elle a accompagné de nombreuses évolutions, toujours avec enthousiasme et engagement. J’adore mon travail ! confie-t-elle avec le sourire. Entre ce que je faisais il y a vingt ans et maintenant, ça a beaucoup changé. Je ne peux pas m’ennuyer dans un métier en constante évolution, où il y a toujours de nouvelles procédures, de nouvelles règles à apprendre et à mettre en place. 

Une journée type ? Impossible à définir pour elle. Cela n’existe pas dans mon poste, et c’est ce qui me plaît : la variété, la nouveauté et le fait de toujours avoir de nouveaux défis. Avec des journées trop répétitives, je m’ennuierais vite ! 

Une nouvelle série de portraits métiers

Des métiers de la scolarité, les étudiantes et les étudiants ne connaissent bien souvent que la partie émergée de l’iceberg : le bureau dans leur composante. Or, les personnes qui s’activent en coulisses sont bien plus nombreuses, dans les facultés mais aussi dans les services centraux, et en particulier à la Direction des études et de la scolarité (DES).

Pour la 7e année consécutive, il est temps de se plonger dans les arcanes d’une nouvelle thématique métiers à l’université : la scolarité !

Cette série fait suite aux métiers de la qualité, de la recherche et de la valorisation, des bibliothèques, des finances, de la logistique et du numérique.

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