Par Lou Schillinger
Temps de lecture :

Au boulot à vélo par-delà les frontières !

Le challenge Au boulot à vélo s'est déroulé durant tout le mois de juin. Festif, l’événement vise à encourager l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail et les trajets professionnels. Pour cette édition 2022, le challenge s’est ouvert aux transfrontaliers ! À cette occasion, rencontre avec des personnels de l’Université de Strasbourg qui franchissent chaque matin le Rhin sur leurs deux-roues, pour venir travailler.

Virgile Jarrige, Département service métiers, Direction du numérique

Je participe au challenge depuis la 10e édition, en 2019. C’est toujours un plaisir. Même si cette année est particulière pour ma part : j’y participe pendant deux semaines seulement car les vacances scolaires allemandes débutent le 6 juin et j’ai posé mes congés pendant cette période. Mais je ne compte pas me défiler !

J’habite à Kehl, à environ 10 minutes de la frontière. Je fais environ 30 km par jour, trois fois par semaine. Le matin j’emmène ma fille à l’école, située proche du Cardo, et ensuite je me rends sur mon lieu de travail, à la Direction du numérique, sur le campus de l’Esplanade. Je suis habitué au vélo quotidiennement : c’est mon véhicule principal depuis 2009, peu importe le temps. Lorsque j’ai commencé à travailler sur le campus d’Illkirch, en 2016, j’ai fait l’acquisition d’un vélo à assistance électrique pour réduire le temps de trajet et éviter d’arriver en nage le matin sur mon lieu de travail. La journée je suis, la plupart du temps, dans mon bureau ou en réunion donc le soir c’est toujours réjouissant de prendre mon vélo. Je souffle un peu et ça me fait un exercice quotidien indispensable pour rester en bonne santé. Mon temps de trajet reste fixe et c’est agréable ! Surtout quand je vois la file de voitures en passant par le pont de l’Europe ! Le challenge Au boulot à vélo est une très bonne initiative que je veux soutenir. Je pense que l’année prochaine, je participerai en équipe.

Stéphanie Torrent, Responsable accompagnement du changement du projet PEGASE, Direction des études et de la scolarité

Je fais entre 10 et 12 km sur mon vélo à assistance électrique tous les jours pour me rendre au travail. C’est mon moyen de locomotion quotidien pour faire mes trajets depuis chez moi, à Kehl. C’est la première année que je participe au challenge Au boulot à vélo mais j’ai toujours été intéressée. Ce sont deux de mes collègues qui m’ont motivée à participer pour remporter davantage de points !

Le challenge pousse à appréhender les trajets quotidiens différemment ! Je suis attentive à ce qui m’entoure quand je circule à vélo et, depuis que le défi a commencé, j’essaye de repérer les pancartes du challenge sur les vélos que je croise ! Soit le défi a plus de succès cette année, soit j’y prête davantage attention, mais elles sont très nombreuses ! C’est comme si j’avais une raison en plus de me lever le matin, prendre mon vélo et aller travailler : on se dit que les kilomètres effectués vont compter pour quelque chose ! Ce n’est pas une compétition, mais plutôt un concept marrant, et surtout symbolique pour sensibiliser à la question des nuisances sonores de la ville et à l’écologie.

Damien Laplanche, responsable du pôle Formation, Service des bibliothèques et Diana Laplanche, attachée en ressources humaines, Centre d'études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi)

Est-ce votre première participation ?

Diana : C’est ma troisième participation et j’ai déjà comptabilisé 144 km au compteur pour cette édition ! Bien que le vélo soit mon moyen de locomotion quotidien, participer à ce challenge est un plaisir, un moyen de faire partie de la communauté strasbourgeoise.

Damien : Je suis heureux de participer une seconde fois au challenge Au boulot à vélo. J’ai dépassé la barre des 180 km. En tant que transfrontalier, c’est agréable de passer la passerelle des Deux Rives. Voir tous ces cyclistes franchir la même route, surplomber le Rhin et admirer le paysage. J’ai l’impression de voyager lorsque je me rends au travail.

Quelle est votre principale motivation ?

Diana : La santé avant tout ! Lorsque je travaillais sur le campus de l’Esplanade, je faisais du sport sur mon temps de midi, au Suaps. Maintenant que je suis au Cardo, je n’ai plus la possibilité d’y aller. Mais le nombre de kilomètres à parcourir depuis mon domicile a augmenté donc ça me motive encore davantage !

Damien : Être sur mon vélo, c’est être libre. Je maîtrise mon temps ainsi que mon trajet, je peux profiter de l’air libre. Il m’a paru naturel de participer au défi. C’est un moment à moi : je suis seul, tranquille, je peux décompresser de ma journée.

On se motive en famille aussi ! Le matin, mon épouse, mon fils et moi-même prenons chacun notre vélo. Inconsciemment on se soutient entre nous.

Que pensez-vous du challenge ?

Diana : C’est très encourageant. On repère beaucoup de petites pancartes du challenge sur d’autres vélos. Dans la même dynamique, j’ai récemment monté un projet de prêt de vélos au Ceipi, et l’initiative a été très encouragée par ma direction. Les personnels peuvent emprunter un deux-roues et tout l’équipement qui l’accompagne ! C’est un dispositif qui encourage l’utilisation du vélo, et j’espère qu’il sera étendu à plus grande échelle.

Damien : L’université nous encourage à l’utilisation du vélo. Le campus est bien équipé pour stationner et facilite la circulation. Devoir se stationner, affronter les embouteillages, l’essence…  Je n’ai pas toutes les contraintes associées à la voiture. Le challenge pousse justement à revoir ses habitudes et avoir un recul sur son quotidien.

Catégories

Catégories associées à l'article :

Changer d'article