Par Théo Brisset
Temps de lecture :

Karl Vivot, chercheur à l’IGBMC, participe au championnat mondial de triathlon !

Nager 1,9 km en moins de 30 minutes, pédaler 90 km en 2h20 et courir 21 km en 1h20 : ce sont les performances qui ont permis à Karl Vivot de se qualifier pour les championnats du monde de triathlon IronMan 70.3. Ce chercheur post-doctorant de l’équipe de Roméo Ricci (département Biologie du développement et cellules souches) à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC - CNRS/Inserm/Unistra) travaille sur le contrôle de l’homéostasie énergétique et est autant passionné par la recherche sur le diabète et l’obésité que par le sport. Actuellement en recherche de sponsors pour le soutenir dans cette aventure, nous vous présentons son parcours.

Un scientifique passionné par le sport depuis l’enfance

Depuis son enfance, Karl a toujours été un amoureux du sport, ce qui l’a conduit à intégrer une section sport étude handball au lycée. C’est lors de son stage postdoctoral à Montréal que la course à pied est devenue une vraie passion. En 2013, il participe à son premier semi-marathon à Montréal avec l’objectif de lever des fonds pour la recherche et il finit dans les 200 premiers, parmi plus de 1 000 participants. Prenant goût à l’exercice, il participe à cet évènement sportif et solidaire chaque année, se préparant de plus en plus sérieusement, jusqu’à passer sous la barre des 1 h 30 pour parcourir 21,1 km.

Revenu en France en 2016, Karl rejoint en 2017 une équipe de triathlon. J’avais envie de rencontrer des gens qui partagent ma passion et je souhaitais m’améliorer avec un entraînement encadré, plus structuré. C’est ainsi qu’à sa pratique de la course à pied, il ajoute celle de la natation et du cyclisme. Chaque semaine, le chercheur avale les kilomètres : Ma routine sport hebdomadaire, c’est environ 250 à 300 km de vélo, 70km de course et 10 km de natation.

Je me suis qualifié lors de l’Ironman 70.3 aux Sables d’Olonne, en juillet 2022, explique Karl. Alors que la course rassemble 2 216 participants amateurs, il arrive 19e sur l’ensemble des triathlètes, et 6e de sa catégorie d’âge, à seulement 5 minutes du podium. Ce n’est rien sur une course de plus de 4 heures, précise-t-il. Ce classement lui a permis de décrocher son ticket pour le championnat du monde de triathlon IronMan 70.3 qui aura lieu à Saint George, dans l’Utah, aux Etats-Unis, en octobre prochain.

Une passion pour la recherche qui l’accompagne dans sa pratique sportive

Étudiant actuellement la fonction d’un variant génétique associé au diabète de type 2, le chercheur a découvert son rôle dans la régulation de l’appétit. Alliant sa passion pour la recherche et le sport, son expertise en termes de physiologie et de métabolisme lui est très utile pour comprendre comment s’entraîner de manière efficace, en gérant la balance entre apports et dépenses énergétiques.

Aujourd’hui, pour réaliser son rêve et se mesurer aux meilleurs triathlètes de la planète, Karl a besoin de récolter la somme de 10 000 €. La course se déroulant à Saint Georges, aux Etats-Unis, l’investissement est assez conséquent. En effet, l’achat et le transport de matériel a un coût important, auquel il faut ajouter, l’inscription, l’hébergement, la nourriture et le transport.

Grace à la mobilisation de son entourage et plus particulièrement de ses collègues de l’IGBMC, Karl bénéficie du soutien d’entreprises locales, qui le sponsorisent à hauteur de 1 500 € pour le moment.

Article initialement paru sur le site de l'IGBMC

Catégories

Catégories associées à l'article :

Mots-clés

Mots-clés associés à l'article :

Changer d'article