Par Elsa Collobert
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Dans la peau d'un avocat des droits de l'homme

A partir d'un cas pratique lié au droit de l'environnement, ils défendent les victimes d'une pollution de l'eau ou l'État théâtre de l'accident : avec un peu d'appréhension et beaucoup de satisfaction, une soixantaine d'étudiants du master 2 Droit des libertés (Faculté de droit), et une dizaine de leurs homologues de l'Université de Fribourg, se sont prêtés à l'exercice, jeudi 17 et vendredi 18 novembre. Le « MootCourt Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) », est coorganisé par l'université et l'association Plaider les droits de l'homme, représentée par sa présidente, Manuela Brillat.

Caroline Braga Figueira

Je suis depuis deux mois à Strasbourg, où je suis venue pour le master. Nous sommes cinq à venir du Brésil dans la promotion, c'est très interculturel ! Participer à ce concours m'a permis de tisser des liens avec les personnes de ma promotion, et en particulier les filles de mon groupe. Je peux dire que nous sommes amies, maintenant.

Je suis avocate au Brésil et au Portugal. Plaider est donc un exercice avec lequel je suis familière. Pour le concours, j'ai plaidé en anglais, langue dans laquelle je suis plus à l'aise. Malheureusement, je n'ai pas pu donner ma conclusion faute de temps. Maintenant le stress est passé, je peux souffler !

Antoine Lefakis

Après quatre années de Faculté de droit, c'est la première fois que je participe à un tel exercice de plaidoirie. Avec mes deux coéquipières, nous défendions les populations victimes de la contamination de l'eau de ce cas fictif, inspiré d'un fait réel qui s'est passé en Outre-Mer. Nous avons choisi d'invoquer quatre articles de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), dont deux combinés. On s'est donc répartis le travail de cette façon.

La suite, je l'envisage plutôt dans le journalisme, mais cet exercice pourrait être déterminant pour mon choix de carrière à venir... Je n'exclus pas de choisir plutôt l'école d'avocat. Cette formation est très enrichissante car il y a des étudiants originaires du monde entier. Cela ouvre à d'autres points de vue sur les droits de l'homme.

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