Une conférence internationale dédiée aux enjeux climatiques
La deuxième conférence internationale Action versus inaction face au changement climatique s’est tenue au Parlement européen et au Pôle européen de gestion et d’économie (Pege), les 17 et 18 juin. Objectif : apporter un regard interdisciplinaire entre spécialistes, parties prenantes et néophytes, sur différents aspects du changement climatique.
Près de 150 participants issus d'horizons variés ont participé à cet évènement organisé par plusieurs structures de recherche de l'Université de Strasbourg, en partenariat avec CY Cergy Paris Université et avec le soutien de l'Eurométropole de Strasbourg*.
Niveaux local, national, européen et dans l’axe Nord-Sud
Aux côtés de scientifiques et experts de renom, l'événement a accueilli une cinquantaine d'étudiants, de représentants des collectivités locales et de membres de la société civile. Lors de la première journée au Parlement européen, les discussions ont abordé des sujets cruciaux tels que les politiques climatiques, les impacts du changement climatique sur les écosystèmes et les nécessaires transitions énergétiques et écologiques. Le sujet du changement climatique a été traité au niveau local, national, européen et dans l’axe Nord-Sud. La seconde journée, à la Faculté de sciences économiques et de gestion, a mis l'accent sur des sessions parallèles thématiques couvrant des domaines comme l'économie verte, la finance durable, les villes résilientes ou les comportements éco-responsables.
Une perspective de co-construction de l’avenir des territoires
Ce colloque ouvre des perspectives qui permettent d'aborder le changement climatique sous tous ses angles, en intégrant les préoccupations de divers publics
Ces temps d’échanges, qui réunissent à la fois des chercheurs et des membres de la société civile, ont l’objectif de susciter des échanges fructueux dans une réelle perspective de co-construction de l’avenir des territoires. Les participants ont pu nouer des contacts précieux et jeter les bases de futures collaborations interdisciplinaires et intersectorielles, indispensables pour relever les défis complexes posés par la crise environnementale à l'échelle mondiale. Ce colloque ouvre des perspectives qui permettent d'aborder le changement climatique sous tous ses angles, en intégrant les préoccupations de divers publics
, souligne Asmae Aqzzouz, vice-présidente du comité d'organisation et enseignant-chercheur au Bureau d'économie théorique et appliquée (Beta). Jérémy Picot, vice-président du comité et maître de conférences au Beta, ajoute : Espérons que cela relance aussi l'intérêt pour ces problématiques dans le débat public. L’université est aussi là pour y contribuer.
Les thématiques abordées font écho aux différents thèmes de recherche du Beta, de l’UMR Société, acteurs, gouvernement en Europe et du Laboratoire (Sage), du Laboratoire image, ville, environnement (Live) ou des travaux de la Fédération de recherche en environnement et durabilité (Fered) sur la durabilité des systèmes économiques et territoriaux. La dimension structurante apportée par l'Institut thématique interdisciplinaire MAKErS (Making European Society), qui associe notamment le Beta et le Sage et développe des travaux comparatifs et internationalisés sur les risques environnementaux, techniques et sociaux dans le domaine de la durabilité en est un autre exemple.
La présence d'étudiants, de représentants locaux et d'acteurs de la société civile a grandement enrichi les débats. Les participants ont apprécié l'implication sympathique et efficace des étudiants bénévoles. L'engagement de l'ensemble des membres du comité d'organisation, étudiants, chercheurs et enseignants de la Faculté mais aussi des IUT Louis-Pasteur et Robert-Schuman est également à souligner
, a précisé la présidente du comité d'organisation Nathalie Picard, professeure au Beta.
* L’évènement a été organisé par les laboratoires Beta, Sage, Live, la chaire UNESCO sur les pratiques journalistiques et médiatiques, en partenariat avec CY Cergy Paris Université, et avec le soutien de l'Eurométropole de Strasbourg, de l'ITI MAKErS, de la Fédération de recherche en environnement et durabilité (Fered) et de la chaire Ressources naturelles et économie locale (Renel, Université de Lorraine/Beta)
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