Par Frédéric Zinck
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Nouvelle phase pour le projet KTUR

Réunis lors d’un consortium, les 9 et 10 février à Strasbourg, l’ensemble des acteurs du projet KTUR (Knowledge Transfer Upper Rhine) ont posé les bases du nouveau projet Interreg en cours de construction. Le dépôt du dossier interviendra en juillet, pour une nouvelle phase de ce projet mi-2024.

Créé à la fin 2019, et financé par les fonds européens Interreg, l’objectif de ce projet est de renforcer le transfert de technologies et de connaissance dans la région trinationale du Rhin supérieur entre la France, la Suisse et l’Allemagne. En septembre 2022, l’Université de Strasbourg est devenue la cheffe de file du réseau pour préparer le nouveau projet Interreg KTUR 2. Elle a succédé au Karlsruher Institut für Technologie, qui avait assuré la coordination du projet Interreg KTUR 1.

La première phase (2019-2022) a permis de créer un réseau des structures d’innovation et d’entreprenariat transfrontalier. Lors du bilan, en septembre 2022, tout le monde s’est entendu sur les avancées concrètes en termes de réseautage et sur la nécessité de les développer avec de nouvelles orientations , indique Michel de Mathelin, premier vice-président et vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation de l'Université de Strasbourg.

« La créativité et l’envie de travailler ensemble »

Les membres du réseau se sont réunis les 9 et 10 février à Strasbourg, pour travailler sur les nouveaux axes du projet et les partager avec des agences de développement économique, entreprises, chambres de commerce, pôles de compétitivités, agences d'innovation, associations actives dans le domaine de l'innovation d'Allemagne, de Suisse et de France. Au centre des débats et des ateliers : la créativité et l’envie de travailler ensemble, ajoute Michel de Mathelin.

« La prolongation d’un projet porteur »

L’objectif est de continuer à développer le réseau et initier des actions directes avec les acteurs du monde socio-économique

De nombreux axes de développement sont envisagés : créer un socle de formation continue commun, favoriser les montages financiers trinationaux, soutenir l’entreprenariat transfrontalier, fournir des services aux entreprises innovantes via les plateformes et l’expertise des membres de KTUR. Dans cette deuxième phase, l’objectif est de continuer à développer le réseau et initier des actions directes avec les acteurs du monde socio-économique, explique Michel de Mathelin. De nouveaux partenaires se sont déjà rapprochés de KTUR pour intégrer son consortium comme Conectus, l’Agence d’innovation et de prospection internationale du Grand Est (Grand E-Nov+) et la Chambre de commerce et d’industrie d’Alsace (CCI). Nous sommes dans la prolongation d’un projet porteur sur le thème transversal et transfrontalier de l’innovation, pour lequel tout le monde a envie de travailler ensemble.

Un réseau trinational

KTUR regroupe les universités d’Eucor (le Karlsruher Institut für Technologie, Fribourg-en-Brisgau, Haute-Alsace, Bâle et Strasbourg), la toute nouvelle Université de Kaiserslautern-Landau (RPTU) qui rassemble l’ancienne Université technique de Kaiserslautern et le campus de Landau de l’Université de Coblence-Landau, ainsi que les universités de sciences appliquées de TriRhénaTech (Kaiserslautern, Karlsruhe, Offenbourg, Furtwangen, Lörrach, Suisse du nord-ouest). Le réseau est aujourd’hui constitué d’un consortium de douze partenaires académiques, demain une quinzaine avec la participation de structures extra-académiques et une liste de nombreux partenaires associés qui s’agrandit (chambres de commerce et d’industrie, Région métropolitaine trinationale du Rhin Supérieur, Adira, club d’affaires franco-allemand du Rhin supérieur Oberrhein et bien d’autres acteurs du transfert de technologies de la région du Rhin supérieur).

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