La Direv : « Un service clé pour l’accompagnement de la recherche »
Sandrine Schott-Carrière est à la tête de la Direction de la recherche et de la valorisation (Direv) de l’Université de Strasbourg depuis mars 2023. Rencontre quelques mois après sa prise de fonction avec cette fille d’enseignant-chercheur, habituée des rouages de l’Unistra.
A la Direv, Sandrine Schott-Carrière dirige 74 personnes réparties dans quatre départements. Sans oublier des structures rattachées, comme le Pôle unique d’ingénierie (PUI), Eucor – Le Campus européen, et le bureau Euraxess. Sa mission ? La Direv intègre toutes les compétences nécessaires au soutien administratif et financier de la recherche via une offre de services qu’elle souhaite développer à travers différents chantiers.
Pérenniser les personnels de la Direv
Stabiliser et pérenniser les personnels de la Direv fait partie des chevaux de bataille de la nouvelle directrice. Aujourd’hui encore, il y a un certain turn-over
, souligne Sandrine Schott-Carrière.
Accompagner les projets de recherche
Nous sommes dans une phase où l’on développe beaucoup de nouveaux projets avec une diversification des financements, ce qui nécessite de se questionner sur la mise en place de fonctions support pour les mener à bien le plus efficacement possible.
Dans cette optique notamment, afin d’aller vers la détection de futurs porteurs, inciter les chercheurs à déposer des projets et les accompagner dans leurs démarches, trois postes seront créés au sein du Pôle unique d’ingénierie (PUI). Des créations rendues possibles grâce au financement du Programme d’accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche obtenu par l’université.
Appuyer les unités de recherche
Autre projet d’accompagnement, la création de Pôles d'appui à la gestion dans les unités de recherche (Pageu). L’idée est de créer des collectifs professionnels de travail au service de plusieurs unités de recherche pour les appuyer dans leur gestion administrative et financière.
Evaluer et fiabiliser
Un travail de mise à plat du PUI va être lancé avec des conclusions prévues au printemps prochain. Dans une démarche d’amélioration continue, nous allons engager un audit pour évaluer son organisation, son fonctionnement, et sa trajectoire financière de soutenabilité RH…
, explique Sandrine Schott-Carrière, qui souhaite également fiabiliser les outils de la Direv, pour avoir des données de la recherche les plus actuelles possibles. Arriver à avoir une vision consolidée de site, en lien avec le CNRS et l’Inserm.
Sortir la Direv de ses murs
Pour se rapprocher de ses unités, la Direv relance le projet « La Direv hors les murs ». Le bureau des contrats de recherche du PUI ira dans les unités pour parler des programmes de financement et accompagner les porteurs. Nous voulons montrer que la Direv n’est pas qu’une direction mais qu’elle propose une offre de services vers la communauté. Pour moi, la Direv est vraiment un service clé pour l’accompagnement de la recherche.
Son parcours
Juriste de formation, Sandrine Schott-Carrière débute sa carrière universitaire en 2004 au Pôle universitaire de Lorraine en tant que chargée d’ingénierie européenne. De 2009 à 2019, elle rejoint l’Université de Strasbourg où elle officie au même poste, avant d’intégrer la Direv en 2010. En juillet 2013, elle assure la mission de chef de projet du PUI qu’elle coordonne ensuite. En parallèle, en septembre 2013, elle est désignée par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche comme coordinatrice nationale pour l'action Marie Skłodowska-Curie du programme Horizon Europe 2020. Période durant laquelle, elle est également évaluatrice pour l’Agence nationale de la recherche, formatrice et experte en jurys de concours.
En 2019, elle quitte l’Université de Strasbourg pour le Secrétariat général pour les affaires régionales et européennes (SGARE) - Grand Est. En septembre 2022, elle devient déléguée régionale académique adjointe pour la recherche et l’innovation avant de revenir à l’Unistra à la tête de la Direv. J'étais motivée par l'ambition que la Direv continue d’être au service de l’université et de ses projets stratégiques, et, sur un plan plus personnel, je souhaitais retrouver l'environnement de la recherche et de la valorisation, un environnement familier.
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