Alexandre Stenger récompensé en Inde pour ses recherches sur l’IA médicale
Alexandre Stenger, doctorant au sein de l’équipe IMAGeS du laboratoire ICube, et financé par l’Institut thématique interdisciplinaire (ITI) HealthTech, a décroché le Prix du meilleur article dans la catégorie « jeune chercheur » lors de la Conférence internationale sur l'acoustique, la parole et le traitement du signal 2025, à Hyderabad en Inde. Comptant parmi une centaine de chercheurs francophones présents, il a été distingué pour son article qui porte sur l’usage de l’intelligence artificielle (IA) pour la détection des cancers.
L’intelligence artificielle est arrivée par hasard dans la vie professionnelle d’Alexandre Stenger. Au départ, je souhaitais me spécialiser en physique quantique, et réaliser un échange de deux ans au Canada
, rapporte le doctorant. Mais en 2020, alors étudiant à l’École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications (ENSEEIHT) à Toulouse, le Covid change ses plans. J’ai finalement effectué une année d’échange en Italie où j’ai commencé à travailler sur l’IA.
Le jeune chercheur poursuit sur cette thématique en master puis en doctorat au sein de l’Institut thématique interdisciplinaire (ITI) HealthTech. Il s’intéresse à l’usage de l’intelligence artificielle et au traitement d’images médicales dans la détection des cancers. Son objectif ? Utiliser les IA que l’on possède déjà, capables de travailler sur des images par résonance magnétique (IRM) de très bonne qualité, et faire en sorte que des hôpitaux avec moins de moyens puissent également les utiliser.
Le futur est plein de surprises
À l’occasion de la Conférence internationale sur l'acoustique, la parole et le traitement du signal, en avril dernier, Alexandre Stenger a rédigé un article portant sur l’usage de l’intelligence artificielle pour la détection des cancers. Fruit de ses deux premières années de recherche, il a décroché le Prix du meilleur article dans la catégorie « jeune chercheur » parmi les quelque 9 000 articles en lice.
« C'est le jeu du travail de thèse que de publier ses travaux. »
Pour lui, les conférences internationales sont comme les festivals de cinéma : Des rendez-vous annuels de chercheurs, où des travaux importants sont présentés et des prix décernés. C’est le jeu du travail de thèse que de publier ses travaux. La recherche, c’est très intuitif : ça fait aussi appel à l’imaginaire. Il faut être un bon romancier en quelque sorte
, plaisante-t-il. On met du temps à écrire les articles parce que, comme un écrivain, on se remet vite en question. On a souvent envie de tout recommencer.
Le jeune homme, qui soutiendra sa thèse le 30 septembre, a apprécié les rencontres avec les autres scientifiques : On apprend énormément.
Et après ? Le futur est plein de surprises.
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