Les membres de l'équipe Sens. © Schroder/Unistra.
Date de publication : 06/05/2024
Par Jean de Miscault
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Strasbourg enseignement numérique en santé : une innovation pédagogique qui fait Sens

Inscrit dans le cadre du plan France 2030, le projet Sens vise à développer l’offre de formation initiale et continue, pour permettre l’acquisition des compétences nécessaires aux métiers d’avenir en santé numérique. Son déploiement est prévu pour une durée de cinq ans (2023-2028).

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      <h1><a href="https://savoirs.unistra.fr/campus/strasbourg-enseignement-numerique-en-sante-une-innovation-pedagogique-qui-fait-sens" title="Strasbourg enseignement numérique en santé : une innovation pédagogique qui fait Sens">Strasbourg enseignement numérique en santé : une innovation pédagogique qui fait Sens</a></h1> <p>Inscrit dans le cadre du plan France 2030, le projet Sens vise à développer l’offre de formation initiale et continue, pour permettre l’acquisition des compétences nécessaires aux métiers d’avenir en santé numérique. Son déploiement est prévu pour une durée de cinq ans (2023-2028).</p> <a href="https://savoirs.unistra.fr/campus/strasbourg-enseignement-numerique-en-sante-une-innovation-pedagogique-qui-fait-sens" title="Strasbourg enseignement numérique en santé : une innovation pédagogique qui fait Sens"><img width="400px" src="https://savoirs.unistra.fr/fileadmin/upload/Savoirs/Campus/Equipe_SENS_sante_5642-scr.jpg" /></a> <br /><br /><p><a href="https://savoirs.unistra.fr/">Savoir(s) | Le quotidien de l'Université de Strasbourg</a></p>

Sens, c’est quoi ?

En quelques années, le numérique s’est imposé dans tous les domaines de la santé

Sens est tourné vers l’acculturation des étudiants et des professionnels de santé à la santé numérique, explique Erik-André Sauleau, responsable scientifique du projet. Et il y a urgence ! D’abord parce qu’un référentiel du ministère de l’Enseignement supérieur exige que tous les étudiants en santé soient certifiés. Aussi parce qu’en quelques années, le numérique s’est imposé dans tous les domaines de la santé : de la prise de rendez-vous chez son médecin, jusqu’à la lecture de radios par l’Intelligence artificielle (IA), en passant par les données de santé ou les enjeux de la cybersécurité. Je ne connais pas de médecins qui ne soient pas démarchés par des outils d’IA améliorant la prise en charge des patients, raconte Erik-André Sauleau. C’est aussi une question de long terme : cela évolue tellement vite que ce que nous enseignons aujourd’hui sera obsolète dans trois ou quatre ans. Le projet Sens recouvre toute l’Alsace.

Quelles formations ?

Un Mooc citoyen, deux Diplômes universitaires (DU), un master et un parcours : Sens propose cinq formations (lire encadré).

Concrètement, cela se passe comment ?

Les formations se déroulent alternativement en présentiel et en ligne, à partir de la plateforme Moodle Sens. Une équipe de dix personnes est dédiée au projet.

Une première salle a été inaugurée au début de 2024 au sein de la Faculté de médecine. Elle est équipée d’un mobilier modulable, de tableaux blancs, d’un grand écran tactile, détaille Pauline Borde,  manager du projet. Elle peut accueillir entre 25 et 60 étudiants. Nous voudrions créer une douzaine de salles identiques dans les Instituts de formation en soins infirmiers (Ifri) d’Alsace, d’ici les trois prochaines années. »

Quel calendrier ?

Le projet a été officiellement lancé le 1er avril 2023. Le DU formateur en santé numérique a débuté durant l’année 2023-2024. Le DU compétences numériques en santé, le parcours santé numérique et le master Ingénierie de la santé vont démarrer en 2024-2025. Le Mooc devrait voir le jour en 2025.

Quel est l’avenir du projet ?

Il serait cohérent de continuer à financer le projet à l’avenir, anticipe le responsable scientifique. Nous allons devoir revoir les formations très régulièrement, en fonction de l’évolution hyper rapide des technologies. Mais il est pour l’instant difficile de prévoir.

Les cinq formations proposées par Sens

  • Le parcours santé numérique vise à former 1 500 étudiants par an : médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, audioprothésistes, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, techniciens supérieurs en imagerie médicale et radiologie thérapeutique, manipulateurs d’électroradiologie médicale. A l’issue du parcours, ils devront valider la certification PIX+ Pro-Santé.
     
  • Un DU Formateur en santé numérique. Il s’agit de former des formateurs à même d’enseigner la santé numérique aux étudiants : compétences en pédagogie, en techniques d’enseignement numérique et en santé numérique.
     
  • Un DU Compétences numériques en santé, destiné aux professionnels de santé, qui souhaitent donner une coloration numérique à leur panel de compétences, explique Pauline Borde, manager du projet. 25 places par DU sont ouvertes chaque année.
     
  • Un master Ingénierie de la santé destiné à des ingénieurs de recherche, des data scientists ou des techniciens, qui viendront en appui des professionnels de santé.
     
  • Un Mooc citoyen expert en santé numérique. Pour que le grand public soit au courant des enjeux de la santé numérique. De ses avantages et de ses risques.

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