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Fondé par Maxime Maurer et quelques-uns de ses collègues en musicologie, l’Orchestre d’harmonie des jeunes de Strasbourg accueille des étudiants et étudiantes de toutes les composantes ayant une formation musicale, aussi minime soit-elle. Lors de leur premier concert, en 2019, il ne comptait que 25 musiciens et musiciennes. Aujourd’hui, une soixantaine de musiciens en fait partie. Ce sont les nombreux projets que nous avons réalisés qui nous ont permis d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui, souligne Maxime Maurer.

Une soixantaine de musiciens aujourd'hui

L’orchestre se distingue par son choix de mettre principalement en avant un répertoire de musique locale, souvent méconnu. Il a en effet pour habitude de travailler avec des compositeurs de la région, et de jouer une création par saison, voire deux.

« Faire le mieux possible, et profiter »

Sa participation au championnat national d'orchestre d'harmonie est le résultat d’une volonté commune. La pré-sélection fut leur première épreuve. Sur l’ensemble des orchestres du territoire, seules les quatre meilleures formations de France ont été choisies. 

S’en est suivie la préparation au championnat national. Le morceau imposé était une composition de Jean-Pierre Pommier. Quant aux deux morceaux choisis et préparés par l’OHJS, ils ne dérogent pas aux principes de celui-ci puisqu’il s’agissait des compositions de Frédéric Unterfinger, professeur d’écriture et d’orchestration au Conservatoire de musique, danse et théâtre de Mulhouse.

« Nous sommes d’autant plus fiers d’avoir remporté le championnat avec un répertoire de compositeurs locaux »

Les différentes étapes qui ont jalonné l’arrivée de l’Orchestre au championnat national, de la préparation des morceaux, au trajet en bus jusqu’en Auvergne, le séjour dans une auberge de jeunesse ou encore l’angoisse : autant de moments qui ont favorisé la cohésion au sein du groupe. Tous sont restés très positifs : Nous ne sommes pas allés au championnat avec l’ambition de gagner, mais avec la volonté de faire le mieux possible, et de profiter, ajoute Maxime Maurer. Nous gardions en tête que, même si nous ne gagnions pas, il nous resterait le retour des jurys pour nous améliorer, ainsi que l’expérience humaine que représente cette étape.

À l’annonce des résultats, précédée d’une feinte de la part du Président du jury, l’émotion était palpable. Nous sommes d’autant plus fiers d’avoir remporté le championnat avec un répertoire de compositeurs locaux, relève Maxime Maurer.