Par Frédéric Zinck
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Les journées d’accueil sous le signe de la solidarité et de la consultation

Les journées d’accueil de l’Université de Strasbourg (Welcome days) démarrent le 1er septembre pour un mois d’évènements dédiés aux étudiantes et aux étudiants. Jérémy Darenne, vice-président Vie universitaire, élu en avril dernier, en explique les grands principes sans oublier d’aborder également les chantiers à venir de sa vice-présidence.

Les journées d’accueil, l’occasion de nouer un premier contact avec les étudiants ?

La rentrée est placée sous le signe de la solidarité avec un mois d’évènements pour découvrir l’université. Côté nouveautés, il y aura le village éco-solidaire le 3 septembre, une journée pour découvrir des initiatives solidaires, écologiques et engagées, au service des étudiantes et des étudiants. A cette occasion, l’équipe de présidence se rendra disponible pour nouer un premier contact avec les étudiants. En plus d’envoyer un message d’union dans une période post-électorale, c’est aussi un moyen de consultation. Nous voulons connaître leurs attentes sur la rentrée, sur leur année universitaire au sens large et leur état d’esprit. Les étudiants seront encouragés d’une part à discuter de manière directe avec l’équipe de présidence et d’autre part à déposer par écrit leurs attentes. 
Ces éléments consultatifs nourriront la construction du Schéma directeur de la vie étudiante de l’établissement qui est un de mes dossiers prioritaires d’ici la fin de l’année 2025. Ils sont également une manière d’animer la politique d’établissement en lien avec les attentes des étudiants. 

 Nous voulons inciter les étudiants à devenir acteur de la gouvernance et conjointement que la politique de l’établissement soit en accord avec les attentes des étudiants.

Parlez-nous des dossiers qui vous tiennent à coeur ?

Le premier vise à créer un modèle de congé menstruel pour les étudiantes de l’université qui pourrait être mis en place dès la rentrée prochaine. Ce modèle sera construit avec le Service de la santé étudiante et avec les composantes qui ont des contraintes différentes. Il pourrait également être étendu vers les personnels par la suite.
Le deuxième concerne la création d’un forum de la vie étudiante qui prendra la forme d’une consultation directe entre l’équipe de présidence et la communauté universitaire. Et ce à travers des rendez-vous sur les différents campus de l’université autour de thématiques chères aux étudiants à l’image des congés menstruel, de l’écologie ou encore de l’inclusion. Par cette démarche, nous voulons inciter les étudiants à devenir acteur de la gouvernance et conjointement que la politique de l’établissement soit en accord avec les attentes des étudiants. Elle doit également permettre de faire vivre la démocratie universitaire et plus largement d’inciter les étudiants à s’impliquer dans d’autres enjeux démocratiques internes à l’université comme les élections étudiantes ou externes.
En plus de ces dossiers innovants plusieurs enquêtes vont être réalisées pour évaluer l’existant et proposer de nouvelles initiatives.  Une première est en cours sur la manière dont les étudiants s’approprient les campus, une autre à venir sur les pratiques culturelles, des ressources essentielles pour établir de nouveaux axes de programme en réponse aux besoins identifiés

Quels messages souhaiteriez-vous faire passer pour cette rentrée ?

Selon le classement de Shanghai publié le 15 août dernier, notre université figure parmi les 150 meilleures universités au monde. Elle est la cinquième meilleure université de France et la meilleure hors région parisienne. La méthodologie de comptage de ce classement à certes des défauts, il se focalise essentiellement sur les sciences dures et ne tient pas compte des disciplines comme le droit, les langues ou la théologie... La qualité de nos formations n’est également pas prise en compte mais il montre que l’Université de Strasbourg est reconnue à l’échelle internationale. Nous souhaitons que l’expérience étudiante et l’expérience de travail des personnels et des chercheurs soit à la hauteur de cette réputation. Plus directement, que l’expérience universitaire de Strasbourg permette l’épanouissement de chacun. 

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