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À cette occasion, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg, ainsi que Jean-Philippe Heurtin, directeur de Sciences Po Strasbourg ont prononcé un discours inaugural. Suivi des interventions de Birte Wassenberg, directrice du centre d’excellence, Frédérique Berrod et Joachim Beck, directrice et directeur adjoints du centre. Sans oublier, la présentation du projet du master « Développement et coopération internationale » et une table ronde avec une problématique concernant le moteur franco-allemand.

Ce lancement intervient après la crise Covid-19 qui a posé la question de la résilience des régions transfrontalières et de leur avenir dans l’Union européenne (UE) comme modèles de l’intégration européenne. Le Centre d’excellence franco-allemand vise ainsi à créer un observatoire des espaces frontières comme laboratoires d’intégration européenne. De par son caractère transfrontalier franco-allemand intégré. Le Centre fonctionnera à la fois comme un outil et comme un observatoire de la résilience transfrontalière en Europe

Un modèle innovant de structure transnationale

Pendant 3 ans, il proposera un ensemble d'activités pour favoriser la résilience des régions frontalières de l'UE en tant que modèles d'intégration européenne. Il fédèrera une équipe pluridisciplinaire de 8 Chaires Jean Monnet et 9 chercheurs de l'Université de Strasbourg et de l'Université des Sciences Appliquées de Kehl, de l'Euro-institut de Kehl, de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT) de Paris et de 2 Chaires Jean Monnet externes, dont le Centre d'excellence Jean Monnet à Victoria (UVIC) au Canada.

Enfin, l’objectif de ce centre est de proposer à l’UE un modèle innovant de structure transnationale intégrée et pérenne, sous forme d’un centre de recherche franco-allemand pour la mise en oeuvre de futures activités en matière d’Etudes européennes.

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