Savoir(s)

Si vous avez une question, demandez aux personnes en casquette bleue, lance dès l’entrée un membre du CESQ qui distribue plans et stylos aux nouveaux arrivants. Dans le hall, parents, enfants, et grands-parents s’essayent à différentes activités. 

Ce mercredi après-midi est le temps grand public de la semaine. Les visiteurs peuvent découvrir nos installations, échanger avec nos chercheurs et participer aux nombreuses activités préparées par l’équipe, glisse Véronique Debord-Lazaro, directrice administrative de l’Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis – CNRS/Unistra) dont fait partie le CESQ.

Un mur pour s’exprimer trône sur la droite, rempli d’équations et de beaucoup de chats de Schrödinger. Un peu plus loin, un jeu vidéo développé par des chercheurs du CESQ, permet aux petits de réunir deux danseurs représentant deux particules qui émettent un cœur rouge une fois qu’elles se retrouvent. 

Une installation artistique interactive

Sur la gauche, les laboratoires de Shannon Whitlock ont ouvert leurs portes. L’occasion de découvrir les tables optiques. Nous y réalisons des expériences de piégeage d'atomes avec des lasers et un système de miroirs qui serviront à construire l'ordinateur quantique de demain. Normalement, les tables sont protégées par des cloisons opaques mais nous les avons remplacées cette semaine par du plexiglas pour permettre au grand public de les voir, explique Mathéo, doctorant dans l’équipe de Guido Pupillo. 

Visualiser de manière ludique les concepts de la physique quantique

Dans le laboratoire suivant, la jungle quantique émerveille les visiteurs avec ses couleurs et lumières qui se modifient lorsqu’on les touche. Il s’agit d’une installation artistique interactive, créée par l’artiste allemand Robin Baumgarten, qui permet de visualiser de manière ludique les concepts de la physique quantique, tel que la superposition, rapporte Véronique Debord-Lazaro. Composée de 1 000 ressorts métalliques tactiles et de milliers de diodes électroluminescentes, elle calcule l’équation de Schrödinger pour modéliser le mouvement d’une particule quantique.

Un stand de « glaces quantiques »

Tricia Close-Koenig est venue avec sa fille, Alice 10 ans, qui s’essaye à de petites expériences à l’entrée du laboratoire. Ça me plait bien, nous avons eu un spectrogramme en papier qui permet de voir des arcs-en-ciel, raconte la fillette. Dans le hall, Madeleine Shalaj et son fils réalisent un petit bricolage pour créer leur chat de Schrödinger. J’ai mon ainé qui est en master ici. C’est l’occasion de voir en pratique ce qu’il fait.

Jean-Claude Gentner, lui, est venu avec ses petits-enfants de 10 et 6 ans. J’ai appris qu’avec l’azote liquide on pouvait faire des glaces, confie Lisa faisant référence aux « glaces quantiques » proposées en dégustation. Pendant que tout ce petit monde s’essaye à différentes activités, d’autres profitent d’une présentation dans la salle de séminaire du CESQ sur la science quantique. 

« Maintenant, je comprends un tout petit peu »

A 17h, nous accueillons également une quinzaine d’enseignants du secondaire pour échanger sur l’enseignement des sciences quantiques aux collégiens et lycéens, détaille Véronique Debord-Lazaro. Avant, je ne comprenais rien. Maintenant, je comprends un tout petit peu, plaisante Wang Yang, une maman venue avec son fils.