Savoir(s)

Education, environnement, énergie, démocratie participative, santé mentale, avenir des villes… 230 étudiants européens se sont retrouvés pendant trois jours, du 31 mai au 2 juin, pour échanger autour de thématiques leur tenant à cœur. Prédéfinies en amont de la session plénière, qui s’est déroulée au Parlement européen, celles-ci étaient déclinées à partir d’un fil rouge : l’autonomie stratégique de l’Union européenne (UE).

70 nationalités représentées

Les étudiants, originaires de 30 pays et de toutes filières étudiantes, rassemblés à l’invitation de l’European Universities Community (EUC), avaient travaillé en amont à ce travail par panels thématiques, sollicitant l’avis d’experts et relayant leurs propos auprès de députés européens.

75 recommandations

79 recommandations, dont 75 ont été adoptées, ont émergé de ces temps de travail et de débat. Prochaine étape : leur édition dans un document multilingue, qui sera ensuite diffusé jusqu’aux échelons les plus locaux de la démocratie européenne, pour faire porter la voix de la jeunesse dans l’UE.

Le déplacement de ces jeunes venus de 30 pays sont permis grâce aux alliances dans lesquelles s’inscrivent leurs établissements d’enseignement supérieur. Douze places étaient ainsi dévolues aux étudiants des neuf universités membres d’EPICUR, l’alliance dans laquelle s’implique l’Université de Strasbourg. Quant à l’hébergement dans la capitale alsacienne, siège du Parlement européen, il est pris en charge par l’Université franco-allemande (UFA).

Cette assemblée est une belle opportunité de donner à voir comment fonctionnent et vivent les alliances d’universités européennes, s’est félicitée Sabine Menu, membre du steering commitee de l’ESA. Sans oublier les vertus pédagogiques d’un tel événement, souligne encore l’enseignante à l’EM Strasbourg, spécialiste des questions européennes.